Que ce soit à travers nos écrans de télévision, dans des pièces de théâtre où à travers la voix de Marge Simpson, Béatrice Picard est une vraie passionnée qui a conquis le cœur des Québécois au fil des années et des générations. Grâce au doigté du journaliste et chroniqueur Sylvain-Claude Filion, l’octogénaire se raconte dans une biographie intitulée Avec l’âge, on peut tout dire.
En plus d’être une biographie, cet ouvrage est également un livre d’histoire, en commençant par celle de ses parents Arthur Picard et Marie-Béatrice Granger. C’est dans un milieu ouvrier à la fibre artistique que Béatrice grandit avec toujours cette envie irréprochable de mordre dans la vie à pleines dents. Tout était destiné pour qu’elle devienne une artiste bien qu’avant que l’amour du théâtre ne s’empare d’elle. À ce moment-là, c’était davantage à une vocation d’avocate dont elle aspirait, mais la vie en a décidé autrement.
Tout au long de son histoire, nous prenons davantage connaissance de ce qui prenait vie tranquillement dans les années 1940 et 1950 comme les nombreux radios-romans et les débuts de la télévision… Béatrice a toujours été une acharnée du travail et une grande passionnée qui n’a jamais fait les choses à moitié, jusqu’à avoir très peu de vie sociale. À travers des rencontres et des photos, Béatrice Picard souligne son parcours remarquable où elle a passé d’innombrables années à se chercher des rôles pour tenter ensuite de les conserver.
À l’ouverture de ce bouquin se trouve une citation de Jacques Sénécal qui dit : Vivre dangereusement, cela ne veut pas dire être violent ou excessif ou prendre des risques extrêmes, mais tout simplement « ne pas avoir peur de vivre » et » ne pas avoir peur de penser » , et plus on traverse les pages de son histoire, plus on se rend compte qu’il n’y avait pas meilleur choix pour décrire ce qu’est Béatrice Picard.
Crédits Photos : Courtoisie