Bryan Adams, d’une générosité sans limite!

C’est un Centre Bell plein à craquer qui attendait Bryan Adams , hier soir, le 2 juillet, dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal. Il s’agissait en fait d’une supplémentaire présentée par Evenko au spectacle qu’il a présenté l’hiver dernier.

Il s’est présenté sur scène à 20h15 pour la quitter à 22h25 sans intermission. Un total de vingt-six chansons,que demander de plus?! Il nous a présenté son dernier né, Shine a Light, sorti au printemps dernier. Il nous a donc fait entendre tantôt une de ses nouvelles créations, tantôt et surtout ses succès de tous les temps. Il a débuté avec Ultimate Love qu’il a fait suivre de Can’t Stop this Thing We’ve Started et de Run to You, Cloud No 9 et Summer of 69.

Les gens assis au parterre se sont levés dès son entrée sur scène et sont restés debout jusqu’à la fin. Environ 85% de l’assistance connaissait ses chansons, les entammait dès les premières notes et l’accompagnait jusqu’au bout de chacun de ses succès. Lorsqu’il nous a interprété Shine a Light, il va sans dire que tous les cellulaires se sont allumés pour le suivre, nous pouvions voir l’effet sur vidéo sur le fond de la scène. Sa musique, ses chansons, son charisme, la foule en liesse, tout ceci formait une osmose qui planait à travers le Centre Bell. Nous avons pu savourer Everything I Do I Do it For You, Heaven et Go Down Rocking.

Occasionnellement, le fond de la scène s’illuminait d’une vidéo se rapportant à la chanson ou tout simplement pour un retour d’image de l’assistance, surtout quand il a demandé aux gens pour danser. Les caméras en ont fixé certains qui se sont vraiment fait aller!

Il s’est amusé avec les gens, leur demandant les chansons qu’ils voulaient entendre, et il les a chantées comme Take me back, Kids Wanna Rock, Please Forgive Me et Brand New Day. Puis, ce fut les remerciements et les adieux avant de quitter la scène. Bien évidemment, le public en a redemandé encore.

Il est donc revenu, mais seul cette fois-ci et nous a encore gâtés avec I Could Get Used to This, I Fought the Law, et la cerise sur le sundae, il nous a alors murmuré en français Je reviendrai vers toi, au grand bonheur de tous. Sans pudeur, il nous a partagé des secrets de famille illustrant le fait qu’il ne faut jamais laisser aller ses rêves. Par exemple, lorsqu’il avait une quinzaine d’années et qu’il a réalisé que la musique était sa passion et que c’est ce qu’il voulait faire, son père, sa mère et sa grand-mère qui avaient réussi à économiser 1 000$ pour ses études, lui ont proposé de prendre cet argent pour plutôt lui acheter un piano, démontarant ainsi le support qu’ils étaient prêts à lui apporter. Un rêve se réalisait doucement…

Il nous a aussi mentionné que son père était décédé il y a un peu plus d’un an et que sa mère, qui a maintenant 91 ans et qui est en chaise roulante parce que paralysée  à la suite d’un ACV, se préparait à aller au Yukon avec une de ses amies, un rêve qu’elle caressait depuis longtemps. Une autre preuve qu’il faut s’accrocher à se rêves. Un bon moment pour nous glisser Straight From the Heart avec son harmonica.

En bon photographe qu’il est, il a pris un égoportrait de lui avec toute la foule. Il ne faut pas oublier que la photographie est sa deuxième passion ; il a d’ailleurs tenu une exposition de ses oeuvres au Musée national des beaux-arts de Québec en 2015. Il a repris Shine a Light et a demandé à ce que tous les cellulaires soient allumés pour cette prestation ainsi que pour celle qui allait suivre, All for Love ,qui fut vraiment le mot de la fin.

Un être humain des plus chaleureux et des plus généreux qui nous soit donné de voir en spectacle!

Crédits Photos : Réal Bourque, Éklectik Média