Dans le cadre du 200ième anniversaire de naissance de Jacques Offenbach, L’Opéra bouffe du Québec présentait, vendredi le 15 novembre, à la Maison des arts de Laval, l’opérette La fille du tambour-major. Cette production, mise en scène par Alain Zouvi , met en vedette Lucie St-Martin (Stella), Simon Chaussé (Monthabor), Pierre Rancourt (Lieutenant Robert), Klara Martel-Laroche (Claudine), Guillaume Beaudoin (Griolet), Eric Thériault (Duc Della Volta), Rose Naggar-Tremblay (Duchesse Della Volta) et Alexandre Iannuzzi (Marquis Bambini) qui étaient accompagnés par l’Orchestre de l’Opéra Bouffe du Québec sous la direction de Simon Fournier , sans oublier l’excellent Choeur de l’OBQ.
Les différentes chorégraphies sont signées Monik Vincent, également assistante à la mise en scène. Les éclairages sont de Joëlle Leblanc alors que les costumes sont de Diana-Carmen Ratycz et les fabuleux décors de Anne-Sophie Gaudet. Il est toujours rafraîchissant d’assister à une opérette, dû à la légèreté de la musique et de l’histoire. La Fille du tambour-major ne fait pas exception. Par moment, nous nous serions cru en plein Feux de l’amour ou Top Modèle tant il était difficile d’établir qui était la fille de qui. Une belle réussite puisque c’était le but de l’opérette. L’action se passe en Italie, plus précisément en Lombardie, en l’an 1800, pendant les guerres napoléonniennes.
Dans le jardin d’un couvent à Biella, Stella, une jeune pensionnaire, fille du Duc Della Volta, partage avec ses consoeurs une chanson à l’index sur les Français qui vont libérer l’Italie. Prise en flagrant délit par la prieure, elle est enfermée. La garnison francaise approchant, les occupantes du couvent s’enfuient. Lorsqu’arrivent les militaires, le tambour Griolet , follement amoureux de Claudine, le tambour-major Monthabor, le lieutnant Robert et Claudine, la cantinière. Ils y trouvent Stella, qui avait été oubliée lors du départ de ses consoeurs et religieuses du couvent. Arrive alors le Duc Della Volta, accompagné du marquis Bambini, qui vient chercher sa fille Stella, promise en mariage au marquis. Les soldats qui ont retrouvé les pensionnaires les ramènent au couvent et le Duc ramène sa fille Stella.
Dans le palais du duc Della Volta à Novare. Le mariage de Stella est en plein préparation et arrivent Griolet, Monthabor et le lieutenant Robert. Offusqué par le froid accueil du Duc, Monthabor désire voir la duchesse qu’il reconnaît comme sa première femme, laquelle nie que Stella est leur fille. Entre-temps, les invités arrivent, mais Stella est toujours déterminée à ne pas épouser le marquis.
Les voix que nous avons entendues sont magnifiques, surtout celle de Stella qui a vraiment une voix pour l’opérette. Une belle réussite de Monsieur Zouvi pour la mise en scène. Une production qui sort de l’ordinaire à tous les points de vue. Et le plaisir de voir une opérette, ça n’a pas de prix!
Crédit Photos : Bonnallie Brodeur