Gardiens de la galaxie vol. 2

Les fans de Marvel sont tous fébriles à l’arrivée du nouvel opus de Gardiens de la galaxie et ils ont tout intérêt à l’être, car c’est probablement l’un des plus réussis du studio de super-héros. S’il est vrai que la recette n’est pas totalement réinventée et qu’on se retrouve face à un scénario assez semblable au premier, le film n’en est pas pour autant affecté, il est même carrément plus explosif que son prédécesseur (d’ailleurs, le film commence en force avec une scène extra mignonne dans laquelle Bébé Groot danse sur les notes d’une chanson de Brandy. Oui, vous aurez les yeux entièrement fixés sur lui!!!!).

Le volume deux nous permet donc de retrouver avec plaisir l’équipe éclectique composée de Peter Quill a.k.a Star-Lord (Chris Pratt), Rocket (voix de Bradley Cooper), Drax (Dave Bautista), Gamora (Zoe Saldana) et Bébé Groot (voix de Vin Diesel). On se délecte également de la présence de Nébula (l’incroyable Karen Gillian) et Yondu (Michael Rooker) qui, cette fois, jouissent davantage d’émotions et d’une plus grande profondeur qui nous mènent à en savoir plus sur leurs motivations de vilains.

Le film débute avec un retour dans les années 80, où nous en découvrons un peu plus sur la relation qu’entretenaient les parents de Quill sur terre. Ensuite, c’est un bond de 34 ans dans le futur qui nous permet de retrouver nos héros qui ont été recrutés par Ayesha (Elizabeth Debicki), la chef de la race des Souverains pour une mission précieuse. Mission qui consiste à protéger de puissantes batteries d’un monstre redoutable, Abilisk, en échange de quoi, les Gardiens pourront récupérer Nébula, qui est retenue prisonnière. Attiré par la richesse devant lui, Rocket ne peut s’empêcher de voler les dites batteries, ce qui attise la colère des Souverains.

Pourchassés par le peuple doré, qui attaquent sans relâche leur vaisseau, l’équipage échoue sur une planète où il font la connaissance d’Ego (Kurt Russell), le père de Peter Quill et de sa compagne Mantis (Pom Klementieff), qui possède des pouvoirs empathiques. Peter, Gamora et Drax se dirigent donc sur la planète d’Ego, alors que Rocket est mandaté de réparer le vaisseau et de veiller sur Nébula (et Bébé Groot). Les problèmes ne tardent pas à se pointer et nos héros doivent se remuer afin de sauver, encore une fois, la galaxie.

Contrairement au premier film, la trame sonore composée de pistes rock des années 80, accentue encore plus les scènes de batailles autant que les scènes plus dramatiques, ce qui a pour effet d’émouvoir davantage le spectateur (et oui, il vaudrait peut-être mieux pour vous d’apporter quelques mouchoirs). James Gunn n’a clairement pas chômé pour cette suite et a corrigé bien des éléments qui étaient manquants dans le premier volume, notamment les liens qui unissaient les personnages. Dans le volume deux, ces liens et sentiments sont exploités de manière savoureuse, que ce soit des tensions amoureuses ou les sentiments partagés de Peter Quill à l’égard de son père.

En bref, ce film tout entier avec ses couleurs vives, son action à couper le souffle et son humour décapant vous charmera. Un must pour tous ceux qui veulent consommer un space opéra digne de ce nom (et oui, même si vous n’êtes pas fans de Marvel, vous serez conquis dès les premières minutes!).

Les Gardiens de la Galaxie vol. 2 prend l’affiche aujourd’hui même dans les salles de cinéma à travers le Québec.

Crédits photo : ©Marvel

 

 

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