Une soirée haute en improvisation !

Dans le cadre du Festival International de la Littérature, L’union des écrivaines et écrivains nous a permis  de vivre une soirée unique en son genre, hier soir, à la Cinquième Salle de la Place des Arts. Une soirée qui a laissé place à l’imaginaire en alliant la littérature, la musique et l’improvisation.

En collaboration avec la Fondation Lire pour Réussir, le directeur artistique, Laurent Dubois, a été également notre hôte pour cette soirée qui a réuni 4 auteurs et 4 professionnels de l’improvisation. Claudia Larochelle, Simon Boulerice, India Desjardins et Yves Beauchemin ont, chacun à leur tour, lu un extrait de leur ouvrage afin que les interprètes Réal Bossé, Simon Boudreault, Diane Lefrançois et Marie Michaud puissent les mettre en scène.

Je t’aime beaucoup cependant (Simon Boulerice), Une histoire de cancer qui finit bien (India Desjardins), Charles Le Téméraire (Yves Beauchemin) et Les îles canaries (Claudia Larochelle) font partie des œuvres qui ont pris vie et nous ont fait voyager à travers l’humour, la cocasserie et le déjanté.

En effet, nous avons survolé, pendant une heure et demie, une résidence de personnes âgées, un foyer familial, un hôpital ou encore une soirée entre amis, mais nous avons surtout fait la connaissance de personnages plus touchants et drôles les uns que les autres.  L’homme narcissique qui aime se faire croire que toutes les femmes tombent à ses pieds, le fils qui a la lourde tâche de tuer son chien pour faire plaisir à son père qu’il méprise ou encore une jeune adolescente malade en recherche d’une carapace.

Il y a aussi ce poème inédit de Simon Boulerice qui nous a emmené dans un party où les chansons de Luc Plamondon ont pris un tout autre sens et qui a fait de cet instant l’un des moments forts de ce spectacle.  La prestation des acteurs et la fluidité des textes étaient vraiment impressionnantes et extrêmement drôles.

Il n’y a pas que les acteurs qui méritent une mention quant à leur talent en improvisation. Le pianiste Yves Morin n’a pas manqué, lui non plus, de donner le ton à chacune des histoires alliant la mélancolie, le suspens jusqu’au classique de Starmania. Cet aspect musical donnait un plus aux performances comme si nous étions face à la trame sonore d’un film vivant.

Une soirée unique que seuls les artistes et le public présent pourront garder précieusement dans leur mémoire.