Marianas Trench déchire le MTELUS

Comme prévu dans sa tournée nord-américaine Suspending Gravity, Marianas Trench, un quatuor pop rock de Vancouver, était de passage dans la métropole hier soir. La formation a récemment sorti son cinquième album, Phantoms, propulsé par 604 Records, après une pause de quelques années. Ce dernier, plus mature et désabusé, présente plusieurs titres qui traitent de la complexité des relations interpersonnelles et de la difficulté à les maintenir en santé. Même si leur tournée a pour but de présenter leur nouveau matériel, ils ont gâté leurs fans en sélectionnant des pièces entraînantes dans tous leurs records.

Bien réchauffée

Aussitôt que Elijah Woods x Jamie Fine, deux jeunes franchement prometteurs, ont fait leur apparition sous les projecteurs, la salle, qui était déjà bien réchauffée, a bruyamment manifesté son enthousiasme. Le groupe n’aurait pu être mieux choisi pour assurer la première partie. Leur musique sortait des sentiers battus, était bien rythmée et la chanteuse était talentueuse.  D’ailleurs, ils ont récemment gagné un prix iHeartRadio MMVAs dans la catégorie Best New Canadian Artist or Group. Par contre, leur mise en scène manquait de finition.

Crédit photo : ©Stéphane C. Fortin|Éklectik média

Marianas Trench se donne

Josh Ramsay, la voix du groupe, ne semblait pas avoir la même fougue qu’on lui connait. Toutefois, le spectacle était largement à la hauteur des attentes de la foule qui en redemandait. Arborant ses tenues excentriques, il a livré divers morceaux de son dernier album tels que Echoes of You, Don’t Miss Me? et Glimmer dans le désordre, en intégrant certains de ses anciens succès au travers: Stutter, Fallout, Here’s To The Zeros, Cross My Heart, One Love et bien d’autres. C’était comme vivre l’excitation d’un rappel, mais pendant une heure et demie! À un moment, il a quitté la scène et s’est promené parmi l’assistance pour l’instant de deux chansons. Il a beaucoup partagé avec le public, même un micro, et nous sentions qu’il était touché par l’amour qu’il recevait. C’est The Killing Kind, la dernière pièce de Phantoms, qui a scellé la soirée.

Crédits photos : ©Stéphane C. Fortin|Éklectik média