Sylvain Cossette nous revient avec sa tournée 80s

Dix ans se sont écoulés depuis sa tournée 70s, et voilà qu’il nous revient, pour notre plus grand plaisir, avec sa nouvelle tournée 80s. La première médiatiqiue de cette tournée avait lieu hier soir, jeudi le 6 septembre, au Casino de Montréal. Une salle remplie à craquer de connaisseurs de cette période musicale qui en disait long sur l’enthousiasme qui habitait chaque spectateur.

Sylvain Cossette est arrivé vêtu d’un trois pièces noir avec bandes blanches sur les cotés du pantalon et une chemise rayée noire et blanche ouverte au cou,  ce qui faisait vraiment très  80s. Il nous a expliqué le contexte général de la chanson à cette époque, comment il l’a vécue et les ajustements qui ont été jadis imposés aux auteurs-compositeurs-interprètes. ‘’J’ai vécu les années 80 en faisant la tournée des bars du Québec avec mon groupe Paradox , et ce qui me frappe le plus en revisitant cette musique, c’est qu’elle nous transporte encore dans cet univers, comme si c’était hier. Ça a été une époque tellement unique qu’on ne peut qu’embarquer dans cette folie et jouer le jeu tout en ayant un sourire accroché au visage en permanence ! J’espère que vous aurez autant de plaisir à voyager dans le temps que mes musiciens et moi.’’

Pour débuter et réchauffer le public, Sylvain nous a  interprété, entre autres, Never tear us apart de INXS, Let’s Dance de David Bowie et Every breath you Take de The Police . La salle était en feu! Arriva ensuite le volet Montréal-Québec comprenant, notamment, Sunglasses At Night de Corey HartSafety Dance de Men Without Hats, Les larmes de métal de Soupir et un court hommage à Patrick Bourgeois avec Fais attention. Puis, le chanteur a enchaîné avec, selon moi,  un trop court volet de chansons d’amour. Il a demandé à la salle de se lever et de s’enlacer, du moins ceux qui étaient encore assis, et c’est avec un public en plein délire qu’il a interprété des extraits de Lady in Red de Chris De Burgh, I Just Called To Say I Love You de Stevie Wonder, Careless Whisper de George Michael, Hello de Lionel Richie et Karma Chameleon de Culture Club. Il a continué ainsi  jusqu’aux applaudissements d’une foule en folie qui a chanté, dansé et gesticulé. Pour la plupart, les gens connaissaient toutes les paroles de toutes les chansons.

 Sylvain Cossette n’a évidemment pas oublié Sledgehammer de Peter Gabriel, Hungry Like the Wolf de Duran Duran, She’s a maniac de Michael Sembello tirée du film Flashdance et Purple Rain de Prince. Puis ce fut la fin, mais non sans deux rappels, deux succès de U2, Where the Streets Have No Name et Sunday Bloody Sunday. Il ne faut pas oublier son band, Paradox, sous l’habile direction de Matt Laurent (guitare et voix) avec lequel le mot complicité prenait tout son sens. La mise en scène et les effets spéciaux à couper le souffle ont bien démontré tout le talent et la volonté de l’interprète de présenter un spectacle hors pair qui est, sans l’ombre d’un doute, à ne pas manquer!

Après la dernière représentation au Casino de Montréal demain, samedi le 8 septembre, la tournée 80s se poursuivra un peu partout dans la province. Pour plus d’informations sur les dates et lieux, vous pouvez vous référer au lien suivant. Cette tournée inclura un spectacle en version symphonique à l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières, samedi le 15 septembre 2019, avec l’Orchestre du Conservatoire de musique de Trois-Rivières sous la direction musicale de Sébastien Lépine.

Crédits Photos: Isabelle Michaud/Éklectik Média