Le coup d’envoi est donné au Festival International de Jazz de Montréal!

Et c’est parti! Nous vivons maintenant dans la frénésie du Festival International de Jazz, le 40ième en fait. Le principal coup d’envoi a été donné le mercredi soir 26 juin sur la Scène TD du Quartier des spectacles par un fabuleux Party 40ième anniversaire du Festival , party musical, il va sans dire, qui nous a apporté plein de belles surprises toutes aussi agréables les unes que les autres. Il faut aussi dire que tous les secrets avaient été bien gardés!

Nous avons tout d’abord eu droit à un mot de bienvenue de notre ami Laurent Saulnier, président de la programmation, avec une mise en garde à l’effet qu’il espérait que nous soyons bien chaussés car il avait idée que ça danserait pas mal ce soir, et il avait bien raison. Il nous a donc présenté nos hôtes de la soirée, The Brooks ,qui, de leur côté, avaient une brochette d’invités plutôt bien garnie, tant en nombre qu’en qualité, puisque parmi ceux-ci nous pouvions retrouver le tromboniste Serge Arsenault, le claviériste Antoine Gratton et les chanteurs Marie-Christine Depestre, Kim Richardson, Fredy V. ,Frank Julien et Hanorah.

Ils ont donc ouvert le spectacle instrumentalement avec une pièce de Kool & The Gang, et déjà,  la foule était en feu. A  suivi une prestation par Hanorah et sa riche voix sur Reach Out I’ll Be There des Four Tops. Elle nous est d’ailleurs revenue un peu plus tard avec l’incontournable Respect de Aretha Franklin alors que Kim, qui nous avait déjà présenté Think , a récidivé avec Upside Down de Diana Ross. Il s’agissait en fait, selon ce que Monsieur Saulnier nous avait expliqué au tout début, d’un spectacle hommage à des chanteurs, chanteuses et instrumentistes qui avaient déjà foulé le sol du Festival, soit en salle ou à l’extérieur.

Fredy V. , pour sa part, nous a démontré que Superstition de Stevie Wonder ne lui faisait pas peur. The Brooks a fait sa part avec sa prestation de Fever In the Funk House de Earl Van Dyke alors que Frank Julien nous a ébahis avec l’inévitable Stand By Me de Ben E. King, fortement appréciée de la foule. Sans vouloir déprécier les autres participants, le clou de la soirée fut la performance inégalable que nous a offert Kim Richardson avec At Last de Etta James. Quelle prouesse! Il n’y a pas grand chose à son épreuve. Elle a été non seulement applaudie mais acclamée. Nul besoin de vous dire que ceci n’est qu’un court résumé des belles surprises qui nous ont été offertes, impossible de toutes les commenter!

Un peu plus tard, Frank Julien nous est revenu avec un My Girl de The Temptations qui n’était pas piqué des vers. Nous avons pu profiter du duo avec Alan Prater et Kim Richardson sur Ain’t No Mountain High Enough de Chaka Khan & Montell J., et un solo de Alan avec Let’s Groove de Earth, Wind & Fire. Nous avons également pu entendre Marie-Christine Depestre et son interprétation de I Feel Good de James Brown alors que, pour finir, c’est Frank qui a chanté Celebration. La foule les réclamait à grands cris. Ils sont donc revenus avec un segment dédié à Prince, comprenant notamment Kiss et Purple Rain.

Si le passé est garant de l’avenir, que nous réserve le Festival cette année?! À nous tous de le découvrir! Nous vous souhaitons donc un très beau Festival de Jazz .

Crédits Photos : Benoît Rousseau