Jean-Pierre Ferland : une chance qu’on l’a!

Hier soir, le 6 février, c’est dans un état de pur bonheur que nous nous sommes présentés à la Cinquième Salle de la Place desArts pour assister à la première de Jean-Pierre Ferland, qui célèbre cette année les cinquante ans de son fameux album Jaune duquel il nous a  entre autres interprété Le petit roi.

Une soirée attendue avec impatience par les inconditionnels de cette icône de la francophonie québécoise, auteur de plus de 500 chansons, dont plusieurs ont été et sont encore des succès. Très concept, l’ami Jean-Pierre s’est présenté sur scène en costume gris en ayant pris soin, du moins pour la première partie, de porter un chandail jaune. Évidemment, il a reçu un accueil fort chaleureux.

Il a été très volubile en nous confiant de nombreux secrets en rapport avec la chanson qu’il allait fredonner. On a donc eu le plaisir d’entendre notamment Au fond des choses le soleil emmène au soleil,  T’es belle et Si on s’y mettait. Pour cette dernière, il n’a pas manqué de raconter son célèbre passage à l’émission de Pénélope McQuade (Les échangistes) en compagnie d’un certain Hubert Lenoir Nous avons aussi pu entendre T’es mon amour, t’es ma maîtresse magnifiquement interprétée avec sa choriste et conjointe Julie Anne Saumur. Il nous a fait vibrer et donner la chair de poule avec sa p’tite dernière,  Le monde de Benjamin, une chanson qu’il a écrite à la demande de Patricia Paquin et de Mathieu Gratton pour leur fils Benjamin, atteint d’autisme. On en a encore des frissons juste d’y penser!

Il n’a pas manqué de nous rappeler le cadeau d’anniversaire qu’il s’est offert en 1976 en montant le spectacle 1 fois 5 (le 20 juin à Québec et le 23 juin à Montréal) en compagnie de Messieurs Charlebois, Deschamps, Léveillé et Vigneault, qui, de leur côté, nous avaient préparé de belles surprises en ayant chacun une création à nous offrir.

Après l’intermission, il nous est revenu avec d’autres de ses succès notamment Que veux-tu que je te dise? , sa toute première chanson,  Les immortelles, Je reviens chez nous,  Une chance qu’on s’a qui nous a encore confirmé la chance qu’on a de pouvoir toujours l’admirer sur scène et pour finir l’incontournable Un peu plus haut, un peu plus loin.

En rappel, une chanson bien d’appoint,  Je ne veux pas dormir ce soir , car personne ne voulait  aller dormir! En fait, il y aurait eu une ou deux heures de plus, et personne ne s’en serait plaint! L’énergie de cet homme est incroyable. Avec sa voix aussi ferme qu’à ses débuts mais évidemment avec plus de maturité, il est loin de faire ses quatre-vingt-cinq ans. Monsieur Ferland sera de retour dimanche le 9 février pour un spectacle qui débutera à 15h00.  Quelques billets sont encore disponibles en cliquant ici.

Crédit Photo de la couverture : Stéphanie Payez, Éklectik Média