Klô Pelgag, une abeille étincelante !

En remportant quatre Félix au Gala de l’ADISQ dont celui d’auteur ou compositeur de l’année pour son album L’Étoile Thoracique, Klô Pelgag a marqué l’année 2017. Actuellement en tournée, elle s’est arrêtée, hier soir, au Festival d’Été de Québec.

Telle une abeille qui virevolte dans les airs, elle a pris tout l’espace de la scène Hydro-Québec. Débordants d’imagination, c’est dans un son de bourdonnement et déguisés en apiculteurs que Pelgag et ses musiciens ont ouvert le spectacle. Une manière de rendre hommage à ces insectes qui sont actuellement sur la liste des espèces en voie de disparition.

Festival d’été de Québec 2016/Crédit photo Philippe Ruel

Jonglant entre piano, clavier et guitare, l’artiste nous a emmenés, de part et d’autre, dans le cœur de ses deux albums. Le public présent n’a pas hésité une seconde à l’accompagner sur plusieurs de ses titres dont Tunnel, Comme des rames et la célèbre Les Ferrofluides-fleurs. C’était d’ailleurs un moment particulièrement beau et encourageant d’entendre la profondeur des textes de l’artiste dans la bouche de jeunes adolescents.

En faisant un clin d’œil à Hubert Lenoir, Klô a déclaré espérer que la musique champ gauche d’aujourd’hui s’inscrive un jour dans la nostalgie.  Elle a poursuivi en nous présentant un artiste qu’elle aime beaucoup, VioleTT Pi, qui a couvert ses premières parties lors de sa tournée. Ensemble, ils ont offert la belle Labyrinthe.

Festival d’été de Québec 2016/Crédit photo Philippe Ruel

Klô Pelgag nous a confié avec humour qu’elle était condamnée au carré D’Youville jusqu’à la fin de ses jours puisque ça fait déjà 3 années qu’elle s’y produit. Elle avait d’ailleurs mentionné, quelques jours avant au Journal de Québec , qu’elle aimait vraiment cet endroit, tellement que la publication en a d’ailleurs profité pour faire un titre !

En ayant vu ce spectacle et tout le talent qui émane de cette jeune femme , il est en réalité impensable que dans les années à venir, elle nous fera pas un grand spectacle digne d’elle sur les plaines d’Abraham.

Crédits photos : Philippe Ruel