Le rappeur Mayeul en trois questions !

L’auteur-compositeur et rappeur Mayeul a conquis le public grâce à sa relecture en français du titre Believer, du célèbre groupe Imagine Dragons, lors de la saison 8 de The Voice France. Un choix audacieux, qui lui a permis d’avoir une place dans l’équipe du rappeur français Soprano. Cette aventure a changé sa perception et l’a amené à faire plus de soixante concerts, à toucher à la scène qui est littéralement sa force de prédilection et aussi de trouver l’univers dans lequel il veut s’installer musicalement.

Afin de connaître davantage le processus créatif de l’artiste qui a dévoilé en juin dernier son tout premier EP, Roi, qui se définit dans une Trap froide et une Pop colorée, nous avons demandé à l’artiste de répondre à trois de nos questions. 

De quoi t’inspires-tu pour écrire tes chansons?
Je m’inspire uniquement de mon vécu ou de celui de mes proches amis ou famille. Lorsqu’une situation me touche émotionnellement parlant, qu’elle soit positive ou négative, je m’en sers pour écrire et exprimer mon ressenti. Je m’inspire également de la réaction et de la gestion face à ces différentes situations. J’aime bien parler de choses que je connais afin que l’auditeur ressente la sincérité derrière le micro, même si parfois je romance un peu pour des raisons esthétiques et musicales.

Comment travailles-tu ta rythmique et la manière dont ta voix va se poser sur les textes ?
Quand c’est moi qui compose le titre, les placements rythmiques et la TopLine (mélodie de la voix) viennent quasiment instantanément. Je sais déjà si je vais plus jouer avec la grosse caisse ou la caisse clair, la basse, le clavier ou la guitare…. C’est comme les rouages d’un mécanisme ; tout s’enchaîne de manière fluide (quand l’inspiration est là). Quand je ne compose pas, je commence par la TopLine qui va alors me guider sur mes placements tout le long du morceau. Selon les projets, j’écris mes propres textes et compose mes propres Toplines ou je suis aidé à l’écriture ou à la composition.

Qu’est-ce que ton expérience à The Voice a apporté à ta créativité ?
Avant The Voice,  ma force était mon énergie, la rage que j’ai au fond de moi. À cette époque, je ne chantais pas du tout dans mes titres. C’est suite à The Voice que j’ai compris l’importance de nuancer sa voix, du lui apporter du groove, de de la douceur, du grain…pour emmener le titre vers différentes couleurs et donc faire voyager l’auditeur à travers différents horizons pendant tout un album. L’expérience The Voice a été un réel déclencheur sur l’ouverture musicale pour permettre de faire passer des émotions.