Samedi dernier, le 12 décembre, nous avons pu assister, dans le confort de notre salon, au visionnement du spectacle de Noël de Giorgia Fumanti, cette diva à la voix d’or.
Selon son habitude, la dame à la voix angélique maintenant reconnue à travers le monde est apparue sur scène, vêtue d’une superbe robe d’un blanc pur et a débuté son concert avec sa version de Sainte Nuit.
Un ensemble musical et un chœur qui respectaient la distanciation sociale accompagnaient Giorgia dans l’interprétation des différents airs de Noël qui constituaient principalement cette première partie. En compagnie de sa deuxième fille, maintenant âgée de cinq ans, elle nous a fait la description du Premier Noël, qui fut suivie du succès de David Foster, The Prayer. Par la suite, c’est à son papa qui est décédé en septembre dernier qu’elle a pensé en lui dédiant son air préféré, l’Ave Maria de Gounod. Puis, entourée de sa petite famille, formée maintenant de quatre petits dont les âges varient de 3 mois à 11 ans, elle nous a fait entendre La Berceuse de Brahms. On pouvait y entendre tout l’amour qu’elle leur vouait.
Les musiciens nous ont fait entendre une musique de Andrew Lloyd Weber à la suite duquel elle nous est revenue pour une deuxième partie consacrée à différents airs toujours appréciés par son public. Giorgia a débuté par ce magnifique hymne au monde de Luis Armstrong , What A Wonderful World, qui fut suivi de Time to Say Goodbye, merveilleusement bien exécutée. Elle nous a par la suite sorti un lapin de ses poches magiques en chantant le Nessum Dorma, extrait de l’opéra Turandot de Giacomo Puccini, mais cette fois-ci, c’est en duo qu’elle l’a chanté… Eh oui! Nous avons eu droit à un duo avec….. Luciano Pavarotti (dont c’est la chanson fétiche), virtuellement bien évidemment, mais ça n’enlève rien au plaisir ressenti. On en frissonne encore!
Un autre petit intermède musical durant lequel nous avons pu entendre le Gesu Bambino de Pietro Yon et à la suite duquel la diva est réapparue tout de rouge vêtue, portant également de long gants rouges, pour nous offrir une troisième partie encore consacrée aux airs de Noël dont l’incontournable Minuit, chrétiens, l’Adeste Fideles et sans oublier la mémorable Allelujah de l’immortel Leonard Cohen, qui comme à l’habitude, nous a fait frissonner, et encore plus chantée par Madame Fumanti. Après quelques mots de remerciement, Giorgia, dans sa générosité, nous a invités à célébrer Joy to the World.
Elle nous a mentionné la sortie de son prochain album, prévue pour février prochain. Cet autre petit bijou en préparation est définitivement à suivre. Comme à son habitude, la diva a été d’une grande générosité dans l’élaboration de ce programme, une générosité qui ne va qu’en grandissant.