Le 11 décembre, à la Salle Urgel Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal, nous avions l’agréable tâche de voir et écouter le pianiste Garrick Ohlsson à la seule et unique représentation du concert numéro 3 d’une série de 4 consacrée à Brahms et son oeuvre complète au piano.
Né en 1948, Garrick Ohlsson est un pianiste américain de renommée internationale qui a reçu une partie de sa formation à la Juilliard School. Il est le premier américain à avoir reçu , en 1970, le prestigieux Concours International de piano Frédéric Chopin à Varsovie. Il a aussi remporté un 1er prix au Montréal International Music Competition/Concours International de musique de Montréal.
Au programme, deux Rhapsodies, op. 79 composées en 1879. Des Rhapsodies facilement reconnaissables de par leurs rythmes variables. Une interprétation inoubliable. Par la suite, ce furent les Sept Fantaisies, op. 116 composées en 1892, très intéressantes à écouter, surtout le septième mouvement qui me faisait penser plus à une rhapsodie. En troisième lieu, ce fut les Variations sur un thème de Paganini (quatorze variations), une magnifique prestation pour une pièce tout aussi magnifîque. Après l’intermission, monsieur Ohlsson nous est revenu avec la Sonate pour piano no 3 en fa mineur, op. 5 que Brahms a composée en 1853. Personnellement, le mouvement que j’ai préféré est le troisième, appelé Scherzo, qui me faisait un peu penser à une tarentelle, mais avec une interprétation un peu plus puissante.
Il va de soi que monsieur Ohlsson est un fervent admirateur de Brahms pour avoir mis en place cette série dédiée à son oeuvre complète au piano. Ça se ressent aussi dans sa façon de l’interpréter. Il va sans dire que, après de telles performances, il été chaudement applaudi et ovationné, à tel point qu’il nous a offert un rappel, une mazurka de Chopin qui fut également fort appréciée. En somme, un concert duquel on peut dire que c’est dommage qu’il n’y est qu’une seule représentation. Le Concert IV aura lieu le vendredi 24 avril 2020 à 19h30.