En septembre 2018, l’auteur et comédien James Hyndman nous avait séduit avec son premier récit intitulé Océans où il nous partageait 12 soliloques qui mettaient l’accent sur l’introspection des autres mais la nôtre aussi. Un projet qui s’était d’ailleurs rendu jusqu’à la scène du Festival International de la Littérature de la même année et qui avait reçu un bel accueil de la part du public. Deux ans plus tard, le célèbre comédien nous revient avec un nouveau livre qui traite, une nouvelle fois, de l’introspection, et plus particulièrement de la sienne. Un nouveau récit qui se présente sous forme de journal intime et qui, dès l’ouverture, provoque chez nous un vif intérêt.
Dans Une vie d’adulte, l’auteur nous partage des pensées qu’il a écrites à travers les années. Amoureux des mots, de l’art et du réconfort que dégage le hasard, l’auteur se livre comme jamais dans sa plus profonde réflexion. Que ce soit sur sa relation avec les membres de sa famille, la solitude, son âge ou même son métier, James Hyndman nous emporte avec lui dans ses réflexions et dans sa vulnérabilité. Son écriture à la fois si brute et imagée arrive toujours à nous amener dans nos propres réflexions et introspections, cela fait d’ailleurs durer le plaisir dans la lecture de cet ouvrage de 160 pages.
Ce qui rend également la lecture intéressante dans Une vie d’adulte, c’est que, lorsqu’on connait quelque soi peu la carrière de l’auteur, il nous est tout de suite facile de le reconnaître dans son choix de mots, ce qui nous invite à entendre le son de sa voix qui nous raconte ses propres observations. Des observations qu’il amène plus loin en les liant à des œuvres ou des personnages populaires tels que Molière ou César.
Une vie d’adulte est un récit que l’on recommande vivement et qui tombe à pique pour cette journée du 12 août où l’on se doit d’acheter un livre québécois.
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