Nous avons eu l’immense plaisir d’assister, jeudi dernier, le 6 novembre 2025, à la première médiatique du spectacle Reconstruire les saisons, mettant en vedette la chaleureuse comédienne, animatrice et maintenant chanteuse, Marina Orsini.
Dès notre arrivée dans l’Amphithéâtre Le Gésu, nous pouvions apercevoir sur le décor de ce spectacle tant attendu. La scène était habillée d’un piano, de chaises, de lutrins pour les musiciennes, de bouquet de fleurs et d’un élégant fauteuil. La photo en noir et blanc de Marina se promenant dans un bois se trouvait également au fond de la scène. Une belle prémisse de ce qui nous attendait.
Marina Orsini a fait son entrée sur scène dans un chaleureux accueil de la part de ce public impatient de la découvrir sur scène. Pour ce spectacle intime et chaleureux, la chanteuse était accompagnée au piano par Catherine Major qui a composé la plupart des mélodies de ce tour de chant.
Le spectacle s’est amorcé par une pièce musicale, composée par Catherine Major et intitulée Rue Champagneur, une création tout en douceur, à l’image de Catherine. La belle Marina s’est présentée sur scène en monologuant les premières phrases de L’amor è come un giorno, du grand Charles Aznavour, qu’elle nous a fait entendre en italien, sa langue maternelle.
Les cendres de nos étés, une douce poésie faite en collaboration avec Nelson Minville, ce sont envolées sur la scène. Marina Orsini a ensuite pris la parole pour nous parler des femmes de sa vie. Son arrière-grand-mère, sa grand-mère et sa mère. C’est d’ailleurs pour sa mère que le fauteuil a été installé sur la scène, pour qu’elle puisse assister à la réalisation du rêve de sa fille. La pièce La mère, écrite en collaboration avec Jeff Moran s’en est ensuivi. Un hommage incommensurable à sa belle maman qui s’adresse également à toutes les femmes qui ont aidé à faire de Marina la femme qu’elle est devenue.
L’interprète a avoué être nostalgique, une nostalgie qu’elle aime, qui lui fait du bien. Nous avons fait connaissance avec sa maman via une vidéo où elle chante Crazy for Loving You. Après avoir interprété Novembre, Marina Orsini est venue nous chercher lorsqu’elle a interprété Rosie, écrite avec la collaboration de Jeff Moran sur la musique du merveilleux Richard Séguin. Un dernier au revoir à sa tante Rosie.
Avec l’aide de la technologie, Marina Orsini a pu nous offrir deux merveilleux duos, dont celui avec Richard Séguin pour la Chambre orange, écrite par Louise Marois, un petit bijou, presque aussi brillant que l’interprète. Le deuxième duo était avec nul autre que son ami Manuel Tadros sur le titre Ce n’est rien que ce dernier lui a écrite. S’en est suivie une autre chanson que Manuel Tadros lui a composée et qui s’appelle Fallait s’y attendre.
Pour son Dernier voyage, c’est avec Catherine Major qu’elle a choisi de le faire, c’est-à-dire de nous susurrer cette autre belle poésie écrite également avec Catherine. Une si belle harmonie résulte du mariage de ces deux superbes voix ! Enfin, pour clore la soirée, notre insatiable Marina nous offre un duo avec Paul Piché sur la superbe Comme tu es. Nous avons encore des frissons au souvenir de ces deux talents réunis sur scène.
En rappel, un souvenir de sa participation à la série Une autre vie, dans lequel elle jouait le rôle principal de Anémone. Elle nous rappelle cette période avec la chanson qu’elle a exécutée à la toute fin du dernier épisode de cette excellente série, qui nous a fait verser plus d’une larme, Les anémones, d’Alana Filippi et Jean-Jacques Daran. Une soirée à ne pas manquer pour faire plus ample connaissance avec cette artiste extraordinaire.
Marina Orsini sera en tournée provinciale, et pour toute information relative à la représentation dans votre localité, rendez-vous sur le site officiel de l’artiste.