Une version améliorée réussie d'OVO du Cirque du Soleil

Le Cirque du Soleil propose une version améliorée de son spectacle OVO, qui a vu le jour il y a 15 ans. Le public québécois est invité à assister à ce spectacle jusqu’au 5 janvier, au Centre Bell.

OVO, qui tire son nom de l’adaptation espagnole du mot oeuf, transporte les spectateurs dans un écosystème d’insectes dans lequel évolue un oeuf géant mystérieux. Fidèle à son habitude, le Cirque du Soleil mélange plusieurs médiums artistiques, dont l’acrobatie, le jeu clownesque et la musique, afin d’offrir un divertissement familial éblouissant et inoubliable.

Pour distraire la foule entre les changements d’acte et de décor, un trio formé du scarabé Flipo, d’une coccinelle cherchant le grand amour et d’une mouche surnommée le fanfaron voyageur faisait des pitreries sur la scène.

Entre les rires du public, de prodigieux numéros artistiques et physiques livrés par d’incroyables athlètes ont impressionnés et donner la frousse. On a qu’à penser aux araignées sur un fil d’équilibre se trouvant à 4,5 mètres au-dessus de la scène, à une libellule se tenant en équilibre sur les tiges d’une plante ou encore aux criquets s’exécutant sur un mur de trampolines.

Dans cette ribambelle de numéros variés, les intrigues demeurent crédibles. Le fil conducteur de l’histoire est bien maintenu du début à la fin. Ce spectacle mis en scène, écrit et chorégraphié par Deborah Colker épate par ses grandes qualités visuelles et par son souci du détail.

Par exemple, des sons de la nature avant et après le spectacle de même que pendant l’entracte permettaient aux spectateurs de bien s’immiscer dans cet univers luxuriant parsemé de couleurs vives. Les costumes grandioses et les maquillages scintillants contribuent également à créer un moment charmant chez les spectateurs, qui ont bien besoin de réconfort en cette période des Fêtes.

Le spectacle OVO est présenté jusqu’au 5 janvier au Centre Bell de Montréal. Les billets sont en vente sur le site Internet officiel du Cirque du Soleil.

Crédits Photos : Angéline Gosselin, Éklectik Média