Pour les Week-end de la chanson Québecor, c’est dans un contexte intimiste, face à son piano, que Andy St-Louis nous emmène au cœur de son journal intime teinté de passion et d’humour, mais aussi de pages un peu plus sombres.
Cette auteure-compositrice-interprète se dévoile sans pudeur jusqu’à nous présenter son père, qu’elle appelle affectueusement « géniteur », pour qui elle a écrit la chanson T’aurais pas dû qui raconte le jour où celui-ci lui a offert une voiture pour son départ à Montréal et ce qui en découle. De quoi en faire rire plus d’un!
Au-delà de son amour pour l’écriture et la musique, Andy nous montre ses influences qu’a eu les comédies musicales et l’univers de Disney sur elle. Dans l’une des pages sombres de son journal, celle-ci a connu l’envie de se terrer sous les draps en écoutant des séries, et c’est accompagnée d’un Big Band qu’elle nous partage la chanson titre du dessin animé Pokémon. Et oui, vous lisez bien! Pokémon revisitée par la musicalité de cette jeune artiste, c’est un bonheur ultime! Attrapez-les tous!, dit la chanson, et c’est ce qu’elle réussit à faire avec le public présent dans la salle qui, sans hésitation, rejoint sa voix à la sienne. Faire chanter cette chanson à la Place des Arts, c’est osé, mais le beau défi est relevé avec brio.
Bien qu’elle soit pourvue de générosité et d’une grande dose d’humour, l’artiste propage également une très grande sensibilité. Des choses à dire, elle en a plein à son arc! La chanson Quelque chose à dire, qui évoque l’envie qu’on a de crier ce qu’on a envie d’exprimer face à un monde qui ne nous entend pas, en est un parfait exemple.
C’est avec les titres Valse pour deux et La lettre (qui est un hommage bouleversant à sa mère) qu’elle lève le voile et nous témoigne sa vulnérabilité. D’ailleurs, impossible d’empêcher les larmes couler sur La Lettre.
Une heure de cabaret pop sympathique avec Andy, c’est bien trop court! C’est pourquoi le public en a redemandé encore en lui offrant une prestigieuse ovation! Après avoir terminé le spectacle avec Ma plume s’endort, elle nous a offert un rappel qui lui ressemble, et nous a laissés avec son chant de Noël intitulé Étoile polaire.
En conclusion, Andy St-Louis, ce n’est pas un simple petit bout de femme, c’est en réalité une grande qui mérite d’être entendue!
Crédits Photos : Stéphanie Payez/Éklectik Média
Au modo, Jecoutais à la radio la chanson « Je mappelle Mercy », pro migrants et je me suis surpris à la fredonner parce que la mélodie nest pas si mauvaise. Bref, on pourrait proposer à Paco de reprendre cette chanson en : Je mappelle Bercy. Un truc du genre : « Je mappelle Bercy », avec un mélange de phrases cultes du genre « et puis il y a ceux qui ne sont rien » « Et en même temps », « poudre de perlimpinpin » Un exemple de début : « Jai donné Jupiter à la France, je mappelle Bercy ». « Je macharne sur les vieux, je mappelle Bercy, » « Il faut penser printemps, je mappelle Bercy ». « Cultiver la pensée complexe, je mappelle Bercy ». « Il ny a pas de culture française, je mappelle Bercy ». Bon, ce genre dexercice nest pas mon truc, mais Paco pourrait nous faire une belle chanson et pourquoi pas la mettre en ligne, chantée, sur Youtube, je suis sûr du succès !!! diploma online