Samedi après-midi, toujours dans le cadre de La Virée Classique, avait lieu, dans la Cinquième Salle de la Place des Arts , le concert du pianiste Herbert Schuch en solo.
Herbert Schuch est né en Roumanie en 1979.En 1988, il déménage avec sa famille en Allemagne. Il est trois fois vainqueur national du concours Jugend Musiziert où il a également remporté la classe spéciale Klassik. Il est le premier lauréat du Concours international de piano 1992 dans l’Etat tchèque d’Aussig sur l’Elbe. En 2004/2005, il a remporté le ZF Music Prize, le premier prix du concours de piano Alessandro Casagrande à Terni et au concours international de piano de Londres , ainsi que le prix Beethoven à Vienne. Également en 2005, il a remporté le concours international Kissinger piano olymp. Son premier CD, composé d’œuvres de Robert Schumann et de Joseph-Maurice Ravel, s’est vu décerner le prix du Choix de l’éditeur par le magazine anglais Gramophone.
Il nous a tout d’abord joué la Sonate pour piano No 8 en do mineur, “Pathétique” de Beethoven, une pièce trés émotive, dont l’interprétation n’a laissé personne indifférent. Cette délicieuse entrée fut suivie d’un mets principal consistant en Variations sur un thème de Paganini de Brahms servie avec une dose de vie et une dose de sérénité. Une pièce très intéressante qui a fait le bonheur de l’assistance qui avait rempli la salle. Et, comme dessert, ce fut une oeuvre de Franz Liszt, et non, ce n’était pas la Rhapsodie Hongroise, mais plutôt les Grandes Études de Paganini, S141: III, “La Campanella” mais dans laquelle on reconnaissait facilement le même style, soit un bon jeu dans les notes aigues et ensuite un crescendo avec les notes plus basses pour nous amener à une finale remarquable. Et comme il avait super bien joué et que le public n’a pas manqué de démontrer sa satisfaction par de forts applaudissements et une belle ovation, il y a répondu généreusement en nous interprétant une autre oeuvre de Beethoven.
En somme, un beau petit concert de 45 minutes qui valait n’importe quel apéro!
Crédit Photo de l’article : Antoine Saito