Entrevue avec Subb au Pouzza Fest

Vingt ans à jouer ensemble mais absents depuis cinq sur la scène musicale,  ces Johannais ont donné le coup d’envoi à leur retour lors du Pouzza Fest. Le groupe Subb a fait une solide performance. Les gars semblaient très heureux de jouer à nouveau ensemble devant public.

Le chanteur avait l’énergie d’une sauterelle. Le public chantait comme si c’était hier les beaux succès de la formation : The Motions, Don’t be gone, Straight line twisted mine, Bright red dress et sans oublier leur premier hit, Mister Gun.

J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Martin Charron , guitariste de Subb, avant leur performance pour lui poser quelques questions.

Pourquoi vous réunir cette année?
Depuis la réunion en 2015, nous avons reçu plusieurs offres de spectacles et le timing n’était jamais bon, jusqu’à cette année.


Que voulez-vous accomplir avec votre retour?
-Nous allons effectuer quelques spectacles dont le Pouzza Fest et Rock La Cauze à Victoriaville le 10 août. Le groupe se réunit que pour les spectacles, donc on ne prévoit pas du nouveau matériel.

D’où viennent vos inspirations?
Quand le groupe était actif, tout ce qui nous touchait pouvait nous influencer : les injustices, les peines d’amour, l’amour, la pollution, les relations interpersonnelles, la maltraitance des animaux d’élevage et beaucoup plus.


Est-ce que les influences que vous aviez dans le passé demeurent ou elles ont changé?
La plupart des influences reste, et parfois de nouvelles s’ajoutent au fil du temps.

Y’a-t-il un artiste ou un band avec lequel vous aimeriez collaborer?
Quand Subb était actif, on aurait bien aimé que John Feldman du groupe Goldfinger produise un de nos albums. On aurait bien aimé joué avec Goldfinger et rejouer avec Suicide Machines, deux groupes qui nous ont beaucoup influencé.


Croyez-vous que les radios devraient être plus ouvertes d’esprit face au style musical Punk/Rock ?
C’est clair qu’on prône l’ouverture d’esprit, mais je crois qu’avec le web, les fans peuvent facilement trouver et écouter ce qu’ils veulent via YouTube ou les nombreux sites de streaming. Même découvrir des groupes qu’ils ne connaissent pas.

En 2019, quelle est la vraie définition du style punk selon vous?
En fait, ce n’est jamais supposé avoir changé parce qu’il n’y en a jamais eu de définition. Pas de règles non plus. Le squeegee avec un mohawk et un jacket de cuir avec des studs est pas plus punk qu’un gars qui a un doctorat en biochimie selon moi.


Quelles sont les difficultés de la conciliation travail, famille et musique ?
C’est ça la réalité quand tu es une personne avec des responsabilités. T’as moins de temps pour les loisirs et les passions, la musique dans notre cas. Mais, selon moi, quand tu veux, tu peux, tout est une question de choix.

Qu’est-ce qui rend le Pouzza Fest si spécial?
C’est un beau Festival qui donne la chance à des bands moins connus de jouer avec des bands plus connus. Il y a des shows un peu partout au centre-ville de Montréal pendant 3 jours, à l’intérieur et à l’extérieur, gérés par des personnes passionnés de musique.


Quels sont vos prochains projets pour Subb?
À part les spectacles, aucun projet concret dont on peut jaser pour l’instant. 😉 Par contre, avec nos projets actifs, The Translaters, All Bled Out et Bring The Light, nous allons être en studio cet été, en plus de faire quelques spectacles pour The Translaters.

Donc, pour découvrir leurs bands respectifs, visitez leurs pages Facebook:
The Translaters: https://www.facebook.com/thetranslaters/
All Bled Out: https://www.facebook.com/All.Bled.Out/
Bring The Light: https://www.facebook.com/bringthelightband/

Crédits Photos : Angéline Gosselin, Éklectik Média