Gala de la SOCAN : des performances originales et inspirantes

Hier soir à La Tohu se tenait le Gala de la SOCAN qui récompense l’accomplissement et l’excellence des artistes d’ici dans diverses catégories telles que Révélation (Hubert Lenoir et LOUD), Auteur-compositeur de l’année (Patrice Michaud), Prix Excellence (Renée Martel), Prix International (Arcade Fire et Alex Castillo Vasquez), Prix Empreinte culturelle (Michel Rivard pour sa chanson La complainte du phoque en Alaska), Classiques de la SOCAN, remises cette année à des femmes dont les chansons ont été entendues plus de 25 000 dans les radios ( Laurence Jalbert, Francine Raymond, Lara Fabian, Marjo, Marie Carmen et Hart Rouge), et plusieurs autres.

À la barre de l’animation, Pierre-Yves Lord a été fidèle à lui-même, c’est-à-dire drôle, sympathique et passionné. Dommage que l’auditoire réagissait timidement à ses interventions pourtant efficaces. Les artistes étaient plus emballés d’entendre les performances musicales, et ça se comprend! Tout au long de la soirée, nous avons eu droit à des tours de chant à la fois simples et originales teintés d’une authenticité inspirante.

La revisite était à l’honneur avec le duo Saratoga qui a repris Tant qu’il y aura des enfants de Marjo avec une douceur qui donnait des frissons. LOUD a soulevé la foule avec son grand succès Toutes les femmes savent danser qui a obéi à la lettre au titre sans peine! Proposant de beaux aiguës, Jeffrey Piton a séduit en combinant Je t’aime de Lara Fabian et Entre l’ombre et la lumière de Marie Carmen. Tire le coyote a ébahi avec sa voix unique en revisitant La tête en gigue et Ton amour est trop lourd de Jim Corcoran. Annie Blanchard a suscité, avec raison, une magnifique réaction spontanée chez son amie Laurence Jalbert en amorçant Encore et encore a capella. Finalement, Mara Tremblay et Éric Goulet, chapeaux de feutre noir bien en vue, ont divinement chanté et valsé sur La complainte du phoque en Alaska.

Plusieurs artistes ont également fait un petit tour par le tapis rouge pour discuter du rôle d’interprète, de la volonté de faire un bon hit et des moyens que les radios commerciales devraient prendre pour être davantage inclusives et mieux représenter l’éventail de genres musicaux qui se produit au Québec. Voici le résultat de nos rencontres :

Crédits Photos : Stéphanie Payez/Éklectik Média