Hier soir, à La Tulipe, le jeune auteur-compositeur et interprète Nicolas Gémus, que nous avons pu découvrir dans la saison 2017 du Festival International de la chanson de Granby, a ouvert tranquillement la soirée. Quatre chansons seulement ont suffi à l’artiste pour nous convaincre avec son univers folk acoustique.
S’ensuivit le tant attendu Guillaume Beauregard qui nous a présenté les titres de son deuxième album, Disparition, paru en octobre dernier, en commençant par le titre Besoin d’amour suivi de De pluie et de cendres qui, quant à lui, figure sur son premier album. Un spectacle qui a donc commencé en force avec une invitation à nous libérer de nos mensonges.
Beauregard a partagé ainsi sa bulle musicale en prenant le soin de faire profiter la salle de quelques petites parenthèses. Une proximité avec le public (qu’il avait invité plus tôt dans la soirée à texter ses plus grands secrets) s’est fait sentir tout au long de la soirée dévoilant ainsi son humour teinté de sarcasme.
En plus de ses musiciens habituels, l’artiste était accompagné d’un beau mélange de violons et de cuivres qui, ensemble, ont donné une remarquable orchestration. Une atmosphère d’émotions a envahi la salle lors de la pièce Trop peu, trop tard que l’artiste nous a presque chuchotée dans l’oreille. Sa voix tout en douceur se mélangeant au rythme des violons était sans aucun doute le meilleur moment de la soirée.
Guillaume Beauregard nous a donc offert une soirée à son image avec, en plus, un zeste de vulnérabilité qui ne pouvait que nous toucher et nous montrer davantage l’étendue de son talent. À travers les mots qu’il a signés sur une lettre d’excuse, il nous a montré sans équivoque son intelligence artistique, mais également toute son humanité qui est loin d’avoir le Coeur noir.
Pour revoir notre entrevue avec Guillaume, c’est par ICI !
Crédits photos : © Stéphanie Payez/Éklectik Média