La Métamorphose de Franz Kafka, romancier austro-hongrois (1883-1924), avait lieu ce mercredi 22 septembre pour la toute première fois au magnifique Théâtre Denise Pelletier. C’était une première pour la pièce, mais c’était également la première de la Saison 21-22. Une atmosphère des plus festives régnait dans la salle remplie dans le respect des consignes sanitaires. Le public attendait ce moment avec impatience, mais une impatience empreinte de plaisir et de joie.
La Métamorphose, est un roman de Kafka, reconnu comme un écrivain majeur du XXᵉ siècle, qui a été adapté pour le théâtre par Claude Poissant. Il en a également signé la mise en scène. La pièce, qui à notre avis, est représentative du théâtre expérimental, peut être résumée deux mots : absurdité et fantasme. Elle était très bien interprétée par Geneviève Alarie, Alex Bergeron, Myriam Gaboury, Alexander Peganov et Sylvain Scott
Grégor, marchand de tissus, est incapable de se lever pour aller travailler. Durant la nuit, il a été transformé en un énorme insecte. Quand Grégor parle, c’est un monologue, car il est devenu invisible et inaudible aux yeux et aux oreilles des siens. Il va sans dire qu’une telle situation n’est pas sans créer des tensions dans la famille qui tout en paraissant être bien normale, vit toutes sortes de situations et parfois les vit bizarrement. Certaines pouvant être drôles, d’autres qui le sont moins, mais l’ensemble de la pièce nous permet de vivre quatre-vingt-dix minutes de suspense.
Il faut dire que le jeu des comédiens y est pour quelque chose. Personnellement, nous avons adoré Myriam Gaboury, Greta la sœur de Gregor, qui a présenté un Twist sur la musique de Matilda de Harry Belafonte, fallait il faut le faire. La Métamorphose est une pièce qui malgré, ou peut-être même à cause de son absurdité, nous tient en haleine jusqu’à la finale et quelle finale. La Métamorphose est à l’affiche de la grande salle du Théâtre Denise Pelletier jusqu’au 16 octobre 2021.
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