Le talent de cet artiste n’est plus un secret pour personne. Voilà déjà un peu plus de vingt ans que celui-ci parcourt les routes du Québec pour partager sa musique avec le public.
Hier soir, c’est au Théâtre de la Ville à Longueuil que Vincent Vallières est venu présenter son spectacle Le temps des vivants aux côtés de ses musiciens André Papanicolaou , Amélie Mandeville et Marc-André Larocque. Leur communion nous a emmenés dans un long et beau road trip.
Un voyage dont le ton a été donné avec les titres À hauteur d’homme, De bord en bord et Bad luck. Bien que ce spectacle ait pour but de livrer en majorité son dernier album Le temps des vivants, Vallières nous transporte dans les époques en s’arrêtant sur d’anciennes chansons telles que Je pars à pied, Manu ou encore Entre partout et nulle part.
Les chansons se suivent assez rapidement mais l’artiste a pris malgré tout le temps de s’arrêter quelques instants pour nous raconter quelques anecdotes et confidences dont la phrase marquante d’une de ses amies « C’est impossible d’aimer trop, on peut juste aimer mal », qui est une vérité qui pousse à la réflexion.
En parlant d’amour, cet auteur-compositeur-interprète a ce don irréprochable de pouvoir l’écrire et le raconter sans demi-mesure, notamment avec la chanson Le repère tranquille qui est sans aucun doute l’une des plus belles chansons d’amour qui existent.
Le bonheur d’être ensemble et de faire de la musique, c’est ce qu’on a pu ressentir de la part de cette belle équipe, et ce, tout au long du show. Des solos magistraux aux accompagnements vocaux d’Amélie (qui se mélangeaient superbement à la voix de Vincent), tout était là pour nous faire passer une bonne soirée.
En plus d’être talentueux, leur humour n’a pas su empêcher les spectateurs de laisser envoler des rires sur la chanson On danse comme des cons dont la chorégraphie valait le détour !
Généreux, l’artiste nous a également parlé de la formation qu’il a suivi auprès du grand Monsieur Vigneault. Loin des smartphones et autre technologies, ils se sont arrêtés à la vie avec comme seuls accessoires du papier et un crayon. Vallières s’est mis à nu en laissant sa guitare de côté pour nous interpréter la touchante Loin dans le bleu.
Deux heures qui , comme Vincent le souhaitait, nous ont éloigné de nos incertitudes. Un moment qui a passé beaucoup trop vite et qui s’est terminé dans une ambiance feu de camp avec les chansons Laura, Tom et sans oublier la célèbre On va s’aimer encore dont la belle harmonie avec le public a apporté un instant magique.
Car, oui, au-delà de la mort,Vincent Vallières, on va l’aimer encore !
Crédits Photos : Jocelyn Riendeau & Gabriel Girard