Sacrée grande gagnante des Francouvertes en 2017, la chanteuse d’origine franco-polonaise Lydia Képinski attire les regards partout où elle passe. Celle qui est née en 1993 dans le Mile End se sert d’un son electro pop à saveur nostalgique pour déstabiliser, provoquer et dire les vraies affaires sur une panoplie de sujets tabous comme la maladie mentale.
Quelques temps après un ep, la belle blonde aux lunettes rondes a sorti, en avril dernier, un album de 8 chansons intitulé 1er juin dont le lancement a eu lieu -eh oui!- le 1er juin au Centre Phi. Baptisé ainsi en l’honneur de son anniversaire, il revêt des textures tantôt festives tantôt inquiétantes. Képinski, qui désire ardemment sortir du moule et qui y parvient haut la main, nous présente aucunement des arrangements clichés. Ses sons, qui sortent tellement des sentier battus qu’ils peuvent déranger par moments, élèvent les thématiques lourdes abordées telles que l’insouciance de l’enfance (1er juin), les amours toxiques (Belmont), la dépression (Pie-IX) et la longévité amoureuse (360 jours).
La voix de Lydia Képinski , qui s’apparente à celle d’une certaine Klo Pelgag, s’avère tout aussi singulière, enveloppante et captivante. On a véritablement besoin de prendre le temps de s’asseoir confortablement et d’écouter sereinement sa voix pour en savourer toutes les subtilités.
Sur scène, la chanteuse promet d’être également éclatée, décalée et extrêmement fascinante. Si vous voulez un aperçu, ne la manquez surtout pas ce lundi 11 juin à l’Astral à 15 heures où elle donnera un spectacle gratuit avec les autres sensations de l’heure Hubert Lenoir et Émile Bilodeau dans le cadre des FrancoFolies de Montréal.
**Et bonne chance pour ne pas avoir dans la tête toute la journée le refrain de cette accrocheuse pièce!**
Crédits photos : Courtoisie