Le Festival International de la Chanson de Granby a mis la barre haute en nous offrant la possibilité d’assister à un show unique, hier soir, sur la Scène Desjardins du Parc Daniel-Johnson. Un concept inédit de deux heures alliant les grands succès québécois et la musique du monde. Une idée intéressante qui nous a fait voyager à travers les cultures, du début à la fin.
Cela a commencé avec Ilam et son interprétation de J’ai planté un chêne de Gilles Vigneault , rejoint ensuite par nul autre que Hubert Lenoir pour partager une version atypique de Recommencer.
Musique de notre monde nous a offert des moments que l’on pourrait décrire de magiques et de cocasses, comme ceux de Pierre Flynn et Dear Denizen sur une version congoquébécoise de J’irai où tu iras de Céline Dion ou bien Martine St-Clair qui se réapproprie son célèbre Lavez Lavez aux côtés de Wesli. Il y a eu aussi Matiu et son Indian Time mélangé à l’univers et au violon de Nomad’s Stone qui, eux-même, ont choisi de rendre un bel hommage à leur origine tout en conservant leur amour du Québec avec la célèbre Alger de Jean Leloup.
Chaque moment de ce spectacle était une façon supplémentaire de faire la fête et mettre un point d’honneur sur la diversité et la langue française. Aussi bien sur scène qu’en dehors, tous avaient l’impression de vivre dans une chaleureuse symbiose qui donnait incontestablement une envie de danser et de chanter. La musique n’a pas de frontière est une phrase qui est ressortie à nombreuses reprises, notamment de la part de Zal Idrissa Sissokho qui nous a fait l’honneur de chanter pour la toute première fois en français sur le titre Aimer d’amour de Boule Noire en compagnie de la magnifique Jorane.
Flàvia Nascimento et Paul Piché ont formé une magnifique équipe sur le titre Y’a pas grand chose dans le ciel à soir. Afrikana Soul Sister ,composé de Jean-François Lemieux, Djely Tapa, Joannie Labelle (qui était aux percussions/voix pendant tout le spectacle) et Fa Cissokho, a mis à leur sauce Le Chant de Bum de Richard Desjardins pour ensuite continuer avec Daniel Bélanger sur la célèbre Dans un Spoutnik, titre qui a mis fin a cette soirée grandiose qui fût animée par Mélissa Lavergne. Celle-ci a d’ailleurs été une hôte exemplaire en laissant toute la place à la musique et en montrant sans condition sa passion et son talent de percussionniste.
Bref, Musique de Notre Monde est un spectacle qui a fait du bien et qui a été, sans aucun doute, le meilleur de notre été ensoleillé.
Crédits photos : Stéphanie Payez/Éklectik Média