Hier soir, le 8 avril 2022, avait lieu au Cabaret du Casino de Montréal la première de Piano Man 2, mettant en vedette Christian Marc Gendron, un Christian Marc Gendron au sommet de sa forme. Tout au long de la soirée, Christian Marc nous en met plein la vue et les oreilles avec les différents volets qu’il nous offre, que ce soit seul ou par moment en compagnie de sa conjointe, la belle Manon Séguin. Son spectacle s’amorce en vitesse grand V, avec Feeling Good et Let’s shout, à la satisfaction de la foule qui n’a pas hésité pas à se lever pour l’accompagner et chanter avec lui.
Étant un très bon imitateur, il nous a offert un volet Imitations, avec notamment sa performance de Mario Pelchat de Pleurs dans la nuit, qui s’en est suivie de celle de Robert Charlebois qui nous a promis, Je reviendrai à Montréal. Le regretté Gerry Boulet n’était pas en reste avec son Beau grand bateau. Pour la suivante, Manon l’a rejoint sur scène comme vocaliste, pour Mon ange d’Éric Lapointe. Dan Bigras n’a pas été oublié grâce à ses trois petits cochons, alors que Deux par deux rassemblés de Pierre Lapointe mettait fin à ce volet.
Pour ceux qui ont vu son premier spectacle en 2021, Piano Man Experience, ce suivi est basé sur les commentaires et demandes que ces fans lui ont adressés avec des : J’peux pas croire que tu n’as pas chanté telle ou telle chanson. Ce deuxième spectacle est donc construit sur l’ensemble de ces demandes. On peut dire que ses fans ont beaucoup d’intuition, car il a su combler leurs désirs avec beaucoup d’enthousiasme et humour. Il nous amène dans les années 1970, avec Supertramp, en chantant Dreamer, Give a Little Bit et School. Christian Marc Gendron n’a pas pu passer outre Stevie Wonder avec I wish, Superstition, Higher Ground, Part Time Lover et Sir Duke, au grand plaisir de tous les spectateurs.
La beauté de ce spectacle, c’est qu’il est fait pour tous les âges. Christian Marc Gendron sait faire disparaître cette nostalgie pour la remplacer par le plaisir qu’apporte le moment présent. Dans ce spectacle, chacun peut chanter, crier, danser, se dandiner aux différents rythmes endiablés qu’il nous offre. En plus d’être un bon musicien, un merveilleux interprète, Christian est également auteur-compositeur. Il a d’ailleurs écrit une ou deux chansons pour notre grande Dame Ginette Reno, pour Luce Dufault, Mario Pelchat et bien d’autres. Il nous l’a prouvé d’ailleurs avec trois de ses chansons Kara, Le tour du monde, (notre préférée) et Fly away. Il nous offre aussi un pot-pourri de Synth dont Power of Love, l’incontournable Final Countdown et Jump.
Le moment phare de la soirée est celui où avec Manon Séguin, il nous offre un segment sur Lady Gaga, cette autrice compositrice interprète au talent inégalable. Manon, portant un costume style Lady Gaga a chanté en s’accompagnant au piano I’ll never Love again, tirée du film A Star is Born. Une interprétation qui nous fait frissonner encore. Ce fut suivi de Bad Romance et Born this Way. Sur le key-board, il nous a présenté Babe de Styx et avec Manon comme interprète, un grand succès de David Foster qu’il a écrit pour la regrettée Whitney Houston, Greatest Love of All.
Le titre du spectacle étant Piano Man, il ne peut pas ne pas accorder un segment à Billy Joël, de qui il nous a fait savourer I’m still Rock N Roll to Me, The River of Dream, Tell her about it et We Didn’t Start the Fire. Évidemment, l’autre Piano Man qui est au programme, nous parlons bien sûr d’Elton John. Il a entamé cette portion avec Candle in the Wind, cette chanson qu’il a écrite tout d’abord en hommage à Marilyn Monroe, et qu’il a adaptée par la suite pour sa grande amie Lady Di décédée tragiquement en 1997. Cette chanson fut suivie de Benny & Jets, Crocodile Rock, I’m still standing et finalement Saturday Night.
Ce qui est frappant chez ce performeur, c’est la générosité qu’il n’a de cesse de démontrer, non seulement envers l’assistance, mais également envers ses musiciens et aussi ses techniciens. Dans le cas de certains musiciens, il y va même d’un échange de souvenirs qu’il a eu avec eux et pousse même ses largesses en les invitant à chanter avec lui un succès souvenir qu’ils ont connu au début de leur relation professionnelle. En parlant de ses musiciens, il s’agit du batteur Gordon Woods, du bassiste Frédéric Beauséjour et du chef d’orchestre et guitariste TOYO. Quant aux cuivres, ce sont Jean-François Gagnon, Isabelle Verville, Marie-Josée Frigon, Mathieu Van Vliet et Alexandre Dion, qui viennent tout récemment de s’ajouter à l’équipe déjà existante.
Bref, un spectacle difficile à oublier, avec les changements de costumes pour Manon, les vestons glam de Christian, le répertoire qu’il nous sert, les différentes anecdotes qu’il nous raconte ainsi que le beau sourire qui ne cesse d’illuminer ces visages heureux. La recette parfaite pour un spectacle parfait. Piano Man 2 est à l’affiche du Cabaret du Casino de Montréal encore ce soir le 9 avril et demain le 10 avril. De plus, on nous annonce que des supplémentaires ont été ajoutées au Cabaret du Casino de Montréal, pour les 7, 8 et 9 juillet. Vous pouvez vous procurer des billets. Les citoyens de la Capitale Nationale ne seront pas en reste, puisque Piano Man 2 sera à l’affiche de la Salle Albert Rousseau, le 13 mai prochain. Des billets sont disponibles.