Une heure avant le spectacle, plus de la moitié du Club Soda était remplie, hier soir, attendant la venue sur scène d’Alexandre Poulin dans le cadre des FrancoFolies de Montréal. Ce dernier n’en était d’ailleurs pas à sa première participation. À peine le pied mis sur les planches qu’un tonnerre d’applaudissements s’est fait entendre. Ni une, ni deux, les premières notes de Couleurs primaires se sont faites entendre. C’est un public déjà conquis par l’auteur-compositeur-interprète qui se trouvait devant lui à fredonner les paroles de cette chanson tournant actuellement à la radio. La soirée était bel et bien lancée!
©Victor Diaz Lamich / FrancoFolies 2017
Accompagné de sa guitare, de son harmonica et de sa voix douce et feutrée qu’on lui connait, Alexandre a offert aux spectateurs plusieurs titres de son tout dernier album intitulé Les temps sauvages, paru en novembre. Bien sûr, impossible de ne pas se laisser emporter par la vague du public qui chantait et tapait des mains lors de l’interprétation de son succès Fernand, que l’on retrouve sur son tout premier opus. Pour les fans d’Alexandre Poulin, il est évident que ce dernier est bien plus qu’un chanteur, il est également un excellent raconteur et non pas seulement dans ses chansons! C’est avec une attention particulière que, entre chacune de ses pièces, le public le suivait au-travers ses récits, réels et fantastiques à la fois, sans en manquer un mot. Passant par Benjamin Franklin, le bâton de Maurice Richard ou la touchante histoire d’Eugénie (qui m’a d’ailleurs mis la larme à l’œil), il n’a laissé personne indifférent. Il a su tricoter, de main de maître, un spectacle de A à Z à son image, créant ainsi des moments magiques et complices avec les spectateurs. Tout ceci n’aurait pas été possible sans le merveilleux travail de ses deux musiciens, Pascal et Mathieu.
©Victor Diaz Lamich / FrancoFolies 2017
Il est important de souligner que l’artiste est reconnaissant de l’amour que son public lui porte. Il a d’ailleurs généreusement offert près de 2h30 de spectacle en plus de jouer trois chansons au moment du rappel. Devant au préalable conclure avec Entre chien et loup, c’est plutôt la pièce File indienne qui mit fin à la prestation, accompagnée d’une ovation debout de la foule qui a eu des étoiles dans les yeux tout au long de la soirée.
Pour tous ceux ne connaissant pas l’univers d’Alexandre Poulin, je vous invite à vous y plonger et à vous procurer des billets de ce pas! Il sera d’ailleurs en tournée un peu partout à travers le Québec. C’est à ne pas manquer!