Nous voilà à nouveau chez la famille Banks, plus particulièrement chez celle de Michaël (Ben Whishaw) qui, devenu veuf, se retrouve seul avec ses trois enfants dont il ne peut s’occuper à cause de son travail au sein de la banque où travaillait son père. L’histoire se répète des années plus tard pour Michaël car, même s’il risque de perdre sa maison, il peut, malgré tout, compter sur le soutien inébranlable de sa sœur Jane (Emily Mortimer) et aussi de la gouvernante Ellen (Julie Walters).
Annabel (Pixie Davis), Georgie (Joel Dawson) et John (Nathanael Saleh), les trois enfants qui représentent la nouvelle génération Banks, vont rapidement faire la connaissance de Mary Poppins (Emily Blunt) ainsi que de Jack (Lin-Manuel Miranda), l’allumeur de réverbères. Ensemble, ils vont nous emmener dans un nouveau vent de fraîcheur et la féerie dont seul Mary Poppins détient le secret.
La nounou au bagage magique a su faire rêver plusieurs générations depuis sa sortie en 1964 et, bien que Julie Andrews était difficile à remplacer dans nos mémoires, Emily Blunt ,qui a été choisie pour porter ce rôle, l’endosse à merveille avec une posture et un détachement à point qui nous permettent presque, au fil du film, d’oublier le visage que l’on connaissait déjà de Mary Poppins.
Lorsqu’il s’agit d’une suite, on a souvent la crainte de perdre la magie que l’on a vécue lors du premier visionnement, ce qui n’est heureusement pas le cas avec Mary Poppins Returns puisque Disney a su conserver l’esprit de Mary Poppins tout en y apportant de la nouveauté. De par le choix des acteurs et de certaines ressemblances (celle entre Jack l’allumeur de réverbères et Bert le ramoneur, par exemple),et la fluidité de l’histoire, cette suite nous tient en haleine. Les musiques, quant à elles, ont aussi une manière bien à elles de donner un clin d’œil à la version de 1965.
Mary Poppins Returns est désormais à l’affiche, et c’est un plaisir à partager en famille !