Oui, oui, le Festival d’été de Québec est terminé depuis le 14 juillet, nous sommes au courant, mais il est impossible d’oublier cette cinquante-deuxième édition si facilement! La journée de clôture n’arrête pas de tourner en boucle dans nos têtes, tellement qu’on a décidé de vous faire un rappel des moments scéniques de Blink-182 et The Offpsring qui nous attendrissent et chavirent encore!
Ces deux géants du rock de la belle époque des années 90 ont bien évidemment attiré un lot considérable de festivaliers. Même si la nostalgie a ses limites, notamment au niveau de la puissance vocale des interprètes, force est de constater qu’ils sont encore capable de donner des concerts spectaculaires qui défoulent un max! Les nombreux problèmes sonores ne sont pas venus à bout de l’énergie des spectateurs qui scandaient intensément les paroles emo qui ont tant réconforté leur âme d’adolescent confus et torturé.
Québec, tu es sexy!
Venue offrir ses plus gros hits et un avant-goût plutôt solide de son futur album, la formation américaine The Offspring a joué l’éternel adolescent en sacrant à profusion, au grand plaisir du public. Même après leurs années d’expérience dans le domaine, les membres ont été profondément touchés par l’accueil des Québécois. L’infatigable guitariste Kevin Wasserman a même lancé qu’ils étaient sexy! Un grand merci pour le compliment!
Une sobriété audacieuse et payante
À travers la ribambelle de tubes explosifs comme Why don’t you get a job et Self Esteem qui ont fait vibrer de bonheur les Plaines, The Offspring a opté pour un moment acoustique surprenant et fort réussi. Le chanteur Dexter Holland, seul au piano pour la sublime Gone Away. Tellement inoubliable qu’on veut un album acoustique revisitant encore plus de succès!
Les aliens nous envahissent…de fumée!!
Même s’il a offert un trop court concert d’une heure et que les plus impressionnants effets visuels n’ont pas été déployés pour la louable raison de laisser plus de place aux bands qui les précédaient, Blink-182 a conclu le FEQ 2019 sur une très belle note. Ceux qui ont joué l’intégral de l’album Enema of the state à l’occasion de son vingtième anniversaire n’ont vraiment pas lésiné sur l’esthétique auquel le public a bien sûr embarqué rapidement et sans hésitation. Les effets spéciaux, dont des clips animés d’un graphisme irréprochable, ont permis de masquer habilement le manque de voix de l’énergique trio. S’assurant d’ébahir la foule et la maintenir survoltée, les membres ont apporté de petits amis verts sur Aliens Exist qui ont longtemps fait la vague tranquillement dans la foule compactée. Autre moment d’exception : pendant la célèbre et toujours aussi excellente What’s my age again, une épaisse fumée blanche a envahi la totalité de la scène. Simple mais terriblement efficace et impressionnant!
On se dit rendez-vous du 9 au 19 juillet 2020! L’attente est déjà longue…
Crédits Photos : Renaud Philippe