La table d'hôte à déguster !

Hier soir, dans le cadre du Zoofest, il y avait une immense file d’attente devant le Monument-National pour l’avant-dernière représentation du spectacle La table d’hôte mettant en vedette Les Grandes Crues, Arnaud Soly, Alexandre Bisaillon et Philippe-Audrey Larrue Saint-Jacques. Ces artistes de la relève avaient carte blanche pour leur spectacle, et ils ont plongé le public dans certains souvenirs des années 2000.

Leur entrée en scène faisait écho à un concept très populaire de la fin des années 2000 soit le lip dub. C’est sur l’écran disposé en fond de scène que leur performance sur une chanson populaire de Mixmania a été projetée pour se terminer avec une chorégraphie, en direct, des humoristes de la soirée. Le public en était ravi et plusieurs fredonnaient la chanson, c’était succulent.

Par la suite, chacun des artistes présentait un numéro d’environ une dizaine de minutes aux spectateurs. Ainsi, pour ceux et celles qui ne connaissaient pas très bien l’univers de chacun de ces humoristes, c’était une façon d’avoir un avant goût de leur style. Chacun des numéros était précédé d’une chanson qui remémore l’adolescence des artistes, par exemple MMMBop des Hanson ou Conga de Gloria Estefan.

ALEXANDRE BISAILLON

Il a été le premier à briser la glace avec, au préalable, une vidéo montrant une recherche YouTube présentant Alexandre qui imitait le Star Wars Kid. Nous avons su que l’humoriste se fie beaucoup aux commentaires sous les vidéos sur Internet pour se créer une opinion sur différents sujets. De plus, le public a pu découvrir qu’il a un talent pour imiter certains accents, plus spécialement le texan, lorsqu’il est allé de son hypothèse de comment Trump en est venu a être élu président. Très bon numéro de sa part.

PHILIPPE-AUDREY LARRUE SAINT-JACQUES

C’est avec une vidéo de Thug Life qui a bien fait rien les spectateurs que Philippe-Audrey est apparu sur scène. C’est vêtu de ses plus beaux habits et avec la verve qu’on lui connaît que le jeune homme nous a parlé de son parcours au sein du Conservatoire d’art dramatique de Montréal. Moment cocasse lorsqu’il a décrit le personnage qu’il a dû jouer lors de la pièce finale, Divines paroles. Malgré le fait qu’il dise lui-même qu’il n’a pas de timing, ce n’est pas du tout ce que nous avons senti durant son numéro. Humour rafraîchissant et artiste à découvrir.

LES GRANDES CRUES

Ce duo comique est apparu sur vidéo en faisant le Ice Bucket Challenge, puis c’est avec un verre de vin à la main qu’elles ont fait leur entrée sur scène. Comme leur nom l’indique, ces jeunes femmes ne passent pas par quatre chemins pour dire ce qu’elles ont à dire. C’est cru, mais d’une efficacité redoutable. C’est un mélange de numéros que l’on peut retrouver dans leur spectacle Su’l gros vin. Elles ont abordé les sujets tels que leur rêve de s’ouvrir un vignoble, leurs connaissances générales défaillantes ou encore l’épilation de la fourche, ce qui a mené tout droit à des éclats de rire. Leur dynamique est impeccable.

ARNAUD SOLY

C’est en caricaturant une vidéo sur bande sonore déprimante avec une succession de cartons à lire que l’homme a décroché les premiers rires de la salle. Puis, c’est en passant par les concours de « mangeage » de hot-dogs, des gens pas trop brillants lors des festivités de la St-Jean et de son opinion sur les transports en commun qu’il a animé le public. Un enchaînement qui nous a permis de connaître un peu plus les différentes facettes de l’humoriste.

C’est après une heure de prestation que les cinq humoristes sont venus saluer la foule qui était debout et ravie du spectacle. Pendant que le public quittait la salle, une vidéo spéciale inspirée des personnages animés populaires des années 2000 a été projetée. Je vous laisse la découvrir par vous-même, mais faites vite, il ne reste que deux représentations soit, le samedi 21 juillet à 22h30 et le 23 juillet à 20h45.