Réalisé par Antoine Blossier, cette nouvelle adaptation du roman d’Hector Malot appelée Sans famille met en avant la vie mouvementé de Rémi qui, en plus d’être le personnage principal du film, se trouve être le narrateur. En effet, à la tête d’un orphelinat et devenu un vieil homme, c’est par un soir de tempête que celui-ci décide de raconter pour la première fois sa véritable histoire aux enfants effrayés par la foudre.
C’est alors qu’on entre dans la vie de cet enfant de 10 ans (interprété par le jeune Maleaume Paquin) ainsi que des personnages importants qui l’ont marqué en commençant par sa mère adoptive de laquelle il a été séparé du jour au lendemain pour n’être qu’une bouche de moins à nourrir aux yeux de celui qu’il croyait être un père.
Daniel Auteuil entre donc en jeu et surprend une nouvelle fois dans ce rôle d’artiste de rue qui, autrefois, était un célèbre virtuose du violon. Ressentant un don insoupçonné chez Rémi, il va le louer et ainsi l’empêcher de retourner à l’orphelinat. En compagnie de ses animaux Jolicoeur et Capi, Vitalis va prendre soin de l’enfant et devenir un véritable repère pour lui.
En plus du lien fort qui unit les deux personnages principaux, cette aventure parsemée de vulnérabilité et de sincérité se montre touchante sans pour autant être larmoyante. Rémi sans famille nous tient captivé par la fluidité de l’histoire et la qualité des images.