Pour une septième édition, l’Orchestre symphonique de Montréal s’imprègne du pouls festif que dégage Montréal en pleine saison estivale en tenant son propre événement rassembleur et réjouissant : la virée classique de l’OSM. Jusqu’au 2 septembre, plusieurs concerts familiaux attendent les petits et grands amateurs de musique classique. À la demande générale, un artiste a fait son grand retour à la Maison Symphonique ,hier, en début de soirée: Steve Hill. Le guitariste émérite a collaboré de nouveau avec le directeur Kent Nagano pour un spectacle enlevant qui est passé à la vitesse de l’éclair.
Comme entrée en matière, Kent Nagano a servi au public fort enthousiaste et attentif une méditation symphonique tout en douceur composée par Olivier Messiaen, Les offrandes oubliées. De ces offrandes on retient la finesse époustouflante des violonistes qui faisait danser leur archet avec grâce et précision.
Accueilli par des applaudissements et cris généreux, le rockeur de 44 ans est ensuite apparu sur scène en arborant un élégant complet et un large sourire reconnaissant. Sourire qui s’est rapidement transformé en une moue taquine lorsque le musicien a enfilé une paire de lunettes afin de bien lire les partitions. Par contre, l’artiste a tôt fait de casser cette image impeccable en s’attaquant au The Electric Candlelight Concerto de John Anthony Lennon, qui était d’ailleurs présent pour féliciter Steve Hill et l’OSM en fin de parcours. Il faut dire que ces éloges étaient plus que nécessaires car Hill a prouvé, encore une fois, pourquoi il est le meilleur guitariste de sa génération.
La première partie du concerto, kaleidoscope highway, a débuté sous les chapeaux de roues avec un solo de guitare électrique bien puissant, tellement que Kent Nagano portait des écouteurs pour bien se concentrer sur les tâches à accomplir, ce qui a donné droit à une scène joliment sympathique. La deuxième portion du concerto, wings of light, a permis un beau moment d’accalmie avec la guitare acoustique de Hill qui résonnait doucement au même temps que la somptueuse harpe. De toute beauté! La guitare acoustique a poursuivi son heure de gloire sur flying circus. Steve Hill maniait sa guitare comme si cette dernière était électrique. D’ailleurs, les cordes de l’instrument sonnaient à s’y méprendre à des sons électriques, ce qui a démontré toute la virtuosité du musicien.
Même si les mélodies nous envahissaient complètement et qu’on ne s’ennuyait pas une seule minute, un petit quelque chose manquait : un bon solo rock dans sa plus pure tradition. C’est ce que nous avons eu avec Majik express, et c’était impossible d’être déçu par cette finale endiablée!
Il ne reste maintenant qu’à espérer que l’union entre la musique classique et la guitare de Steve Hill respecte l’expression qui dit jamais deux sans trois et qu’on puisse assister à un autre rendez-vous, cette fois-ci un qui dure plus longtemps qu’un concerto de 25 minutes.
Crédits Photos : Stéphanie Payez/Éklectik Média
Bonjour,tres bon show, show,j’aimerais que steve devrais revenir a la maison symphonique avec sont répertoire et du Hendrix avec l’orchestre simphonique ouffffffff pourquoi pas ???? faite lui le message svp xx.