Dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal, nous avons pu voir et entendre la fabuleuse Stacy Kent, à la Maison Symphonique de la Place des Arts le dimanche 30 juin.
Une salle comble l’attendait, dont beaucoup de ses fans et les autres, des fans de jazz ou des spectateurs qui, comme moi, voulaient faire sa connaissance et qui, eux non plus, n’ont pas regretté leur choix. En compagnie de son ensemble instrumental ainsi que de l’Orchestre FILMharmonique, une première pour elle, sous l’habile direction d’Alain Trudel, elle nous a fait entendre quelques extraits de son dernier album I Know I Dream aux accents samba, bossa nova et jazzy. Une belle voix , plutôt douce et très agréable à entendre, de laquelle on en veut toujours plus. Nous avons pu savourer notamment Photograph, Les amours perdues et Bullet Train, en plus de d’autres comme The Ice Hotel, Les eaux de mars et To say Goodbye. Plusieurs de ses chansons sont des oeuvres de son mari Jim Tomlinson, lui-même saxophoniste et percussionniste.
La plupart de ses chansons étant toutes écrites pour elle, il y eut peu de chansons connues, quoique ses fans semblaient en connaître beaucoup par les applaudissements qu’elle recevait et les réactions qui les accompagnaient.. Nous avons pu entendre If you go away – Ne me quitte pas, pour laquelle elle a reçu de très puissants bravos ainsi que pour Samba Savannah. Stacey Kent est une personne simple, qui parle plutôt très calmement et qui ne cherche pas à prendre trop de place, et c’est ce qui lui en donne autant. Ses monologues de présentation étaient tantôt en français, tantôt en anglais.
Elle et son ensemble ont fait corps avec l’Orchestre FILMharmonique, et on pouvait sentir la complicité qui s’était créée entre elle, ses musiciens, l’Orchestre et Alain Trudel, qui nous a même offert une démonstraton de ses talents de tromboniste.
Entre la fin du spectacle et le retour pour les rappels, l’ovation debout qu’elle a reçue était fort méritée. Lorsque tout ce beau monde est revenu sur scène pour nous faire Double Rainbow et Jardin d’hiver, elle a demandé à ce que nous nous joignons à elle pour cette dernière, ce qui fut fait avec enthousiasme. Un spectacle qui demeurera longtemps dans les annales du Festival International de Jazz de Montréal, et, pour ma part, je l’aurai dans la mémoire longtemps.
Crédits Photos : Benoit Rousseau