Vendredi soir dernier , on a pu assister à la première de 80s Flashback au Cabaret du Casino de Montréal. Accompagnés d’une dizaine de danseurs et de cinq musiciens, les cinq stars de la soirée, Nancy Fortin, Patricia Bernier, David Latulippe, Yanick Lanthier et Serge Fortin, n’ont rien ménagé pour notre plaisir et nous faire vibrer.
Pendant le succulent souper préparé par le chef du Cabaret, nous avons pu écouter le groupe musical Stringkatz, piano et violons, qui a su agrémenter le souper et servir de première partie au spectacle. L’ensemble nous a évidemment fait entendre de la musique des années 80 qu’il s’était réappropriée. Ce magnifique intermède fut presque aussi spectaculaire que le spectacle principal lui-même.
Avec des effets spéciaux et un acoustique des plus perfectionnés, la mise en scène était hors du commun. Chaque chanson était accompagnée d’un fond de scène vidéographique et d’un éclairage électrisant. Rien n’a été négligé pour nous en mettre plein les yeux et les oreilles. Il faut noter que pratiquement chaque numéro appelait un changement de costume représentatif, la plupart du temps , de l’artiste incarné. Par exemple,lorsque ce fut le tour de s’attaquer au Culture Club, Boy George est apparu avec ses grandes tresses et son chapeau.
Le tout a débuté avec l’interprétation de The Final Countdown d’Europe avec, évidemment, un panneau démontrant le décompte du temps, suivi d’un medley dance au cours duquel nous avons pu savourer des interprétations différentes de I Wanna Dance with Somebody de Whitney Houston, She Works Hard for the Money de la reine du Disco Donna Summer, Never Gonna Give you Up de Rick Astley, qui a suscité un élan de plaisir dans l’assistance, et Walking on Sunshine de Katrina & The Waves. Grâce au medley reliant Cyndi Lauper, Culture Club et Madonna, nous avons pu entendre Time after Time, Girls Just Wanna Have Fun, Do you Really Want to Hurt Me et Karma Chameleon au cours de laquelle le public en a profité pour s’offrir un petit balancement des hanches et donner une bonne main d’applaudissements aux artistes. Le medley s’est terminé avec Like a Virgin, Papa Don’t Preach et Material Girl de l’incontournable Madonna.
Le spectacle a rappelé que le Québec s’est également fait valoir durant cette période musicale en nous présentant Illégal de Marjo, Fais attention des BB, Toujours vivant de l’inoubliable Jerry Boulet et J’T’aime comme un fou du populaire et sympathique Robert Charlebois et son chandail du CH.
Quel moment d’extase lorsque ce fut le tour de George Michael de nous susurrer Careless Whisper accompagné de danseurs qui nous ont démontré que la sensualité avait de la classe. Lorsque ce fut le temps de nous charmer avec Never Tear Us Apart de INXS, les danseurs se sont manifestés de nouveau avec une entrée d’enfer tout simplement incroyable.
Le medley movie nous a permis de revivre des scènes de Flashdance et Footloose. Les débuts de Bryan Adams n’ont pas été oubliés non plus avec Summer of 69 et Somebody. Le medley final ne pouvait pas passer inaperçu avec The Time of my Life du film Dirty Dancing au cours duquel les danseurs on pu se faire et nous faire plaisir. Avec Safety Dance de Men Without Hats, l’assistance s’est encore faite valoir en y allant d’une danse générale. Évidemment, la grande finale ne pouvait pas ne pas rendre hommage à Michael Jackson (Thriller, la mythique Billy Jean et Beat It).
En somme, un 90 minutes qui en a paru trente! Un spectacle qui fait fièrement compétition à tout ce qui peut être vu sur Broadway. À voir absolument!
Ce spectacle est à l’affiche tous les vendredis et samedis jusqu’au 5 janvier 2019. Vous pouvez vous procurer des billets ici.
Crédits Photos : Courtoisie