Jeudi soir dernier, la salle du La Tulipe recevait Émilie Clepper qui nous a présenté les titres de son dernier album La grande migration qu’elle décrit comme étant son identité personnelle, un mélange entre ses racines américaines et québécoises.
Cette invitation de voyage a tout d’abord commencé avec le doux piano-voix de Marie-Ève Roy que nous avons pu découvrir dans le groupe punk rock Vulgaires Machins. Un univers différent mais qui lui colle parfaitement à la peau et qui nous a séduit in-extremis avec quelques pièces de son plus récent opus Multicolore.
Clepper a ensuite pris place sur scène pour nous livrer les mots de son amie Sara Garneau qui a écrit l’ensemble des textes de La grande migration. Les grands vents, Sur la route, Babylone et Désert blanc dont un vidéoclip a d’ailleurs été dévoilé la semaine dernière sont quelques unes des chansons qui se sont glissé à nos oreilles de manière fluide. Ces quelques histoires ayant pour thème le voyage nous rapprochaient un peu plus de l’artiste.
Plus les chansons passaient et plus Émilie nous charmait et nous bouleversait avec sa voix si particulière dont la tessiture vocale nous rappelait la légendaire Édith Piaf. Sa manière d’interpréter nous transportait dans les années 50. Bien qu’elle était le centre de la scène, l’interprète a porté la veste de spectatrice afin de laisser une place de choix à ses 3 musiciens qui nous ont offert des solos d’exception.
En plus de son répertoire, l’artiste nous a également livré une magnifique version piano-voix de L’homme de ma vie popularisée par Pauline Julien. Les minutes devenaient des secondes lorsqu’on voyage en si bonne compagnie. Une soirée qui est donc passée beaucoup trop vite mais qui nous a laissé son lot de beaux souvenirs.
Crédits photos : Stéphanie Payez/Éklectik Média