Le 24 avril, nous avons eu le plaisir d’assister à la première de Vive la Môme! Piaf Symphonique à la Maison Symphonique de la Place des Arts.
L’Orchestre Symphonique de Montréal, sous l’habile direction de Simon Leclerc , qui est aussi à l’origine des nombreux arrangements musicaux mis en oeuvre pour l’occasion, accueille, dans une mise en scène plutôt bien réussie de Yann Perreau, Betty Bonifassi, Pierre Flynn, Marie-Thérèse Fortin, Florence K, Sylvie Moreau, Yann Perreau, Quartom et Martha Wainwright qui sont soutenus par les choristes Marcel De Hêtre, William Kraushaar, Michel Léonard et Normand Richard. Encore une fois, Monsieur Leclerc a fait un travail de maître dans l’élaboration des arrangements autant musicaux que vocaux.
Marie-Thérèse Fortin narratrice dans le rôle de Momone, avec l’accent s’il-vous-plaît, très grande amie d’Édith Piaf, est celle à qui fut attribuée la tâche de l’ouverture, et qui, en plus de son mot de présentation d’Edith, a aussi interprété Les mômes de la cloche. Les textes narratifs, très intéressants et instructifs sur la Môme, étaient également plein d’humour. Sylvie Moreau et Florence K se sont ensuite présentées avec des airs plus ou moins connus mais agréables à entendre et à écouter alors que Betty Bonifassi a ensuite pris place sur le devant de la scène et, avec sa voix puissante ressemblant énormément à celle de Madame Piaf, a exécuté un Padam pas piqué des vers… Quelle voix!
La musique, c’est Pierre Flynn qui l’a célébrée avec sa si belle voix alors que Yann Perreau nous a fait voir ce qui se passait Sous le ciel de Paris. Quelle belle surprise! Ce fut ainsi de suite une belle parade avec différentes interprétations de chansons tantôt moins connues tantôt des succès notamment Mon Dieu que Florence K a psalmodiée a cappella alors que Simon Leclerc dirigeait Quartom et les choristes qui la soutenaient. Un des moments forts de la soirée, du moins à mon avis. Quand à Johnny, qui n’est toujours pas un ange, c’est Quartom qui nous l’a racontée. Milord s’est aussi fait valoir dans la personne de Yann Perreau alors que Betty Bonifassi nous a promenés dans la Goéland du pauvre Jeanmpour ensuite aller faire un tour avec Florence K dans Mon manège à moi. C’est Pierre Flynn qui nous a fait visiter Le Boulevard du Crime de Claude Léveillé pour ensuite nous démontrer ses talents de Funambule. Finalement, nous avons connu La vie en rose avec Martha Wainwright, puis Pierre Flynn nous a bercés avec l’Hymne à l’amour pour finir avec Momone qui ne Regrette rien.
Même s’il ne s’agissait pas d’un concours de popularité et que chaque chanson a été chaudement applaudie après sa prestation, on peut dire que la gagnante du spectacle a été Betty Bonifassi alors que la foule s’est levée au moment de ses salutations, et ce sans vouloir diminuer le merveilleux travail accompli par chacun des artistes. Étant donné la configuration de la scène sur laquelle l’orchestre prend place, la mise en scène et le décor, disons plutôt les accessoires, étaient minimalistes, mais y trouvaient fort bien leur place ne serait-ce que pour garder les artistes en piste. Quant à l’Orchestre Symphonique de Montréal, comme à l’habitude, ce fut une prestation inégalable.
En somme, une soirée inoubliable et que personne ne regrettera! Piaf Symphonique est encore à l’affiche jusqu’au 26 avril. Des billets sont disponibles ici.
Crédits Photos : Antoine Saito