Hubert Lenoir n’a plus besoin d’ être présenté. Il a récemment remporté les prix Félix-Leclerc ainsi que Espoir FEQ. Son single, Fille de personne II ,est un véritable hit !
C’est dans le carré D’Youville que petits et grands sont venus assister à son spectacle, hier soir, et quel spectacle ! L’auteur-compositeur-interprète est un libre penseur passionné de musique, et il nous l’a montré en bonne et due forme en nous chantant les pièces de son album Darlène.
Tel un performeur, il a pris toute la scène comme s’il était chez lui, se laissant totalement aller dans les déhanchements aussi rythmés que sexy, notamment sur les titres Fille de personne II , Si on s’y mettait et Recommencer que le public connaissait sur le bout des doigts.
Généreux, Hubert a laissé également beaucoup de place à ses musiciens qui nous ont, chacun à leur tour, livré un petit extrait de leur choix, laissant alors place à un éclectisme sans faille ! Parlant de musiciens, nous avons eu le plaisir et la surprise de voir Lou-Adrianne Cassidy qui était aux percussions/voix. Celle-ci fêtait d’ailleurs ses 21 printemps et nous a offert un magnifique duo avec Lenoir sur le titre Wild and Free.
L’artiste nous a aussi montré la reconnaissance qu’il ressent envers son public en offrant à trois spectateurs la chance de monter sur scène pour danser un slow avec lui le temps d’une pièce instrumentale.
Hubert Lenoir a beau se jeter dans la foule, boire de l’alcool sur scène et parfois même s’exhiber, il est en réalité bien plus qu’un simple provocateur. En effet, Hubert est un vrai artiste qui se veut libre de faire son art et d’être simplement lui-même sans aucune étiquette. Bien qu’il ait dit pendant le spectacle qu’il aimerait qu’on le laisse tranquille sur son identité sexuelle, Hubert ne cherche pas à provoquer en disant ça, mais simplement à ouvrir les esprits, et c’est ce qu’il fait avec brio.
Il n’a peut-être pas créé l’émeute dont il souhaitait, mais il a réussi à rassembler du monde de tout genre et de tout âge pendant 70 minutes, et ça, on ne pourra jamais lui enlever.
Crédits photos : Philippe Ruel