L’époustouflante Lindsey Stirling !

Lindsey Stirling est cette violoniste qui ne cesse de nous éblouir par son sens du spectaculaire avec ses costumes et ses mises en scène. La Sarah Brightman du violon!

Dès son entrée sur scène, elle nous tient en haleine, et ce, jusqu’à la fin. Ses changements de costume rapides à la Céline Dion ou encore les altérations qu’elle fait sur la scène en retirant ou ajoutant un élément aiguisent notre curiosité, tout ceci avec l’aide de ses danseuses qui continuent d’occuper la scène durant ses courtes absences. Et que dire de ses interprétations et des mises en scènes qui les accompagnent! Parfois c’est une gymnaste qui joue du violon, parfois c’est une danseuse qui joue du violon. Elle est vraiment époustouflante!

Le clou du spectacle  se produit lorsque Lindsey s’installe sur une plate-forme et que celle-ci se met à monter  alors qu’elle continue à jouer et que la jupe qu’elle porte s’allonge au fur et à mesure que la plate-forme monte. Le même effet a lieu, mais à l’inverse, lorsque redescend. Pour son quatrième passage à Montréal en moins de cinq ans, elle choisit de nous interpréter notamment Roundtable Rival, My Moment, First light et, le clou de la soirée, son interprétation d’Hallelujah de Leonard Cohen en duo avec son guitariste, en toute simplicité et sans fla-fla. À part la musique, aucun bruit dans la salle de la Place Bell de Laval, et des milliers de lumières qui s’allument. C’est magique!

Ses monologues de présentation sont d’une simplicité et sincérité désarmantes, surtout lorsqu’elle parle de sa grosse dépression d’il y a quelques années. Lorsqu’elle demande à la foule de se lever pour une pièce, celle-ci reste debout jusqu’à la fin du show, plus/moins une vingtaine de minutes.

En résumé, ce spectacle est un beau cadeau de la vie, comme l’est d’ailleurs Lindsey Stirling.

Crédits Photos : Stéphane Chaput-Fortin /Éklectik Média