Debbie Lynch-White n’a plus besoin d’être présentée. Entre ses rôles dans Unité 9, Le Jeu ou celui de La Bolduc qui lui vaut deux nominations à l’ADISQ, elle marque de plus en plus l’esprit des Québécois, et n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin. En effet, la comédienne et interprète s’est aussi lancée dans l’écriture d’un livre intitulé Faut que je te parle. De manière authentique et spontanée, nous pouvons donc lire ses opinions et ses pensées comme si nous étions un peu à notre façon un ami à qui elle les raconte. Bien qu’elle partage de nombreuses périodes de sa vie , Debbie le confirme d’entrée de jeu: Ceci n’est pas une biographie. Libre à toi d’en faire ce que tu veux .
Cette phrase m’a donné directement l’envie, pour ma critique, de me joindre à sa narration et d’écrire au Je. Faut que je te parle est un petit bijou qui arrive à point nommé. Nous sommes dans une époque où il est de plus en plus important de dire ce que l’on pense et d’assumer qui nous sommes et, ça, Debbie l’a très bien compris. Ce livre est un état de conscience qui peut faire, je le crois, une différence. Elle a beau être une talentueuse comédienne, elle sait qu’avant tout, elle est un être humain qui a des failles mais aussi des forces, et l’une d’elles est de pouvoir dire tout haut ce que d’autres pensent tout bas. C’est ça le but de Faut que je te parle en quelque sorte.
Ce livre permet sans aucun doute de se remettre en question, de rire aux éclats dans un café bondé ou encore de nous toucher de près comme de loin. Il aura même le pouvoir de te donner faim! Tu risques, sans aucun doute, d’avoir une envie cruciale d’être son amie, d’aller boire un verre de vin blanc avec elle et lui dire merci car Faut que je te parle, c’est la vérité de Debbie mais ça peut être aussi la tienne. Alors, avec ma plus grande humilité, je te conseille d’aller acheter ce livre, de t’asseoir et d’apprendre.
Crédit Photo : Stéphanie Payez/Éklectik Média