La chanteuse Stéphanie St-Jean offrira une performance virtuelle ce soir dans le studio WhiteBox Play dans laquelle elle interprètera des succès populaires et les compositions de son premier album. Nous l’avons récemment rencontrée via Zoom pour en savoir plus sur cette soirée qui s’annonce festive.
Mise à part le fait de remonter sur scène, qu’est ce qui t’excite le plus dans cette expérience de WBP ?
Justement, le fait qu’on va être en virtuel, moi j’adore ça! C’est vraiment le meilleur des mondes dans la situation dans laquelle. Puis, un petit scoop, j’ai décidé que j’allais faire mon party de fête en même temps. Je vais avoir 30 ans le 20 novembre, donc je me suis dit que c’était une belle occasion de célébrer, puisque je ne peux pas fêter en famille ou en amis. Finalement, je vais le fêter avec tous les fans.
Ce n’est pas ton premier spectacle virtuel, puisque tu en as fait cet été. Tu as aussi fait des spectacles extérieurs. Est-ce que pour toi le fait que ça soit virtuel change la manière de créer un spectacle ?
Je te dirai que c’est surtout du côté des interactions que ça change, comme entre les chansons. C’est surtout à ce niveau-là que l’échange change un petit peu. J’ai été surprise de voir à quel point ça fonctionnait quand même bien avec le spectacle cet été. C’est sûr que quand il n’y a pas d’interactions avec le public, c’est un petit peu difficile, mais c’est faisable. On s’adapte bien pis je suis chanceuse, j’ai des musiciens en or qui sont assez comiques, fait que si je ne peux pas parler avec le public , je peux au moins parler avec eux autres et faire des jokes. Vu qu’on n’a pas plusieurs spectacles cette année, c’est sûr qu’on est comme des enfants dans un Toys »R »Us , on va se le dire. C’est magique toutes les fois!
Dans ce spectacle-là, tu vas présenter tes coups de cœur musicaux. Ça a été quoi tes critères de sélection pour choisir ces pièces-là parmi la panoplie de pièces que tu aimes?
Ben justement, comme ce sont des spectacles un peu spéciaux, je me suis comme payée la traite. J’ai été cherchée des chansons un peu de toute ma carrière de chanteuse et des succès que j’ai fait à La Voix comme Mes blues passent pu dans porte ou Un peu plus haut, un peu plus loin. Sinon, j’ai été cherché aussi juste des chansons pour lesquelles je suis tombée en amour pendant mon passage à La Voix ou même auparavant comme La vie en rose d’Édith Piaf . Mes styles varient d’un extrême à l’autre. C’est vraiment coloré.
Est-ce que, pendant que tu es sur scène à chanter des reprises, tu as comme des déclics pour tes propres chansons originales qui pourraient se retrouver sur un éventuel album ?
Ça m’arrive des fois. Quand que je suis en train de jouer, je comprends mon intensité et je me dis que je veux être capable de retrouver ça sur mon album. Je suis pleine d’énergie et je regarde mes musiciens et ils ont aussi l’air de vraiment tripper, pis je me dis c’est quelque chose à refaire, surtout quand ça vient me chercher autant. J’aime dire c’est que quand ça t’autodonne des frissons, c’est parce que ça marche.
As-tu déjà pensé à écrire tes propres chansons ?
Oui, je suis justement un peu là-dedans avec la COVID. Mon deuxième album a pris du retard donc là j’essaie, tranquillement pas vite, d’exercer ma plume un peu parce que c’est toujours mon excuse. J’ai toujours écouté de la musique anglophone, et puis c’est un peu grâce à La Voix que j’ai finalement réussi à apprécier autant la langue française. J’ai toujours adoré plein d’artistes francophones comme Harmonium et Les Colocs. Ça n’a quand même jamais été dans mes plans d’écrire autant en français, j’écrivais plus en anglais, fait que là c’est comme un beau défi que je me donne.
Ça va être quoi la ligne directrice de ce deuxième album?
Pour le son, je m’enligne pas mal encore vers le blues, le soul et un peu le jazz et le rock. Je suis encore ben indécise.
Est-ce que tu travailles ta voix différemment selon les genres musicaux que tu vas interpréter ?
En fait, non. À toutes les répétitions ou avant les spectacles, je fais le même exercice vocal. Dans le fond, je fais des vocalises toutes les fois. C’est pratiquement 1 heure, et ça m’aide vraiment beaucoup à justement réchauffer les cordes vocales. Vu que les cordes vocales sont bien réchauffées, je suis comme all in pour tout le spectacle.
On parle souvent de la pression du second album, as-tu l’impression que ta créativité est plus libre ?
Oui, quand même. J’ai vraiment été gâtée pour mon premier album, j’ai des gens qui m’ont écrit des chansons incroyables et où j’ai eu de très beaux cadeaux. Là, je m’aventure à écrire par moi-même. Avec toute la collaboration de mes musiciens et de mes amis, c’est sûr que, oui, j’ai l’impression que je peux prendre peut-être plus mon temps pour le peaufiner surtout.