Depuis le lundi 11 septembre, la quotidienne STAT a fait son grand retour pour une deuxième saison. Un plaisir renouvelé pour les téléspectateurs qui ont adoré la série ainsi que le personnage Éric Perron interprété par Stéphane Rousseau. Lors d’une visite de plateau faite il y a plusieurs semaines, nous avons eu l’occasion de discuter avec le comédien de l’évolution de son personnage.
Comment décrirais-tu l’accueil du public et l’évolution de ton personnage ?
Je suis super heureux que les gens aient adhéré à Éric Perron. J’ai eu beaucoup de témoignages et de commentaires très positifs donc très heureux de cette première saison. Au départ, on ne sait pas trop, mais on comprend qu’il a des failles profondes dont des problèmes d’addictions aux jeux et ça va prendre beaucoup de place dans sa vie, ça va nuire à ses amitiés et on sent qu’il a des trucs à régler avec son passé et avec sa famille entre autres, mais ça on va le découvrir un peu plus dans cette nouvelle saison.
Qui dit quotidienne dit beaucoup de textes à apprendre. Quelle est ta méthode pour apprendre tes textes ?
Dans un premier temps, je lis évidemment les scénarios puis je les lis plusieurs fois et après ça j’enregistre mes voix et les voix de mes partenaires. Je fais tous les personnages. J’enregistre ça dans une application. J’écoute ça un peu partout et après, tu peux enlever ta propre voix et la voix des autres personnages. C’est le fun parce qu’on n’a pas la chance de pratiquer tant que ça ensemble, donc j’ai l’impression de jouer un peu avec eux autres à la maison. Je peux le faire aussi quand je promène mon chien ou une balade en voiture et ça finit par rentrer. C’est tellement bien écrit, Marie-Andrée a une écriture très crédible donc ce sont des dialogues qui se peuvent dans la vraie vie et ça rentre plus facilement que des trucs complètement tirer par les cheveux. Puis, en plus elle a le sens du punch et c’est toujours agréable.
Est-ce que jouer dans STAT t’as permis d’améliorer certaines choses dans ton jeu ?
Clairement ! De côtoyer des comédiens d’expériences à longueur de journée, de prendre de l’assurance, de jouer aussi avec une équipe technique qui devient de la famille finalement, c’est rassurant. Tu sens que tu es dans un endroit, un safe space où tu peux explorer, jouer un peu moins safe et aller prendre des risques un peu. Quand tu le sais que tous les gens qui sont sur place sont là pour t’aider, pour te soutenir, ben, tu t’ouvres plus et tu laisses tomber des barrières.
