Francos 2025

Francos 2025 : un dimanche soir sous l’aura de Céline Dion

L’année 2025 marque les 30 ans de l’album D’Eux, écrit et composé par Jean-Jacques Goldman pour Céline Dion. En plein cœur des festivités musicales, les Francos de Montréal ne pouvaient passer à côté de cet anniversaire ! Une soirée hommage a eu lieu, dimanche 15 juin, à la Salle Wilfried-Pelletier de la Place des Arts. Intitulée D’Eux, 30 ans déjà : célébrons Céline !, le concert a réuni 6 musiciens, 4 choristes et 7 chanteuses sur la scène pour 1h30 de spectacle.

© Stéphanie Payez

Il est un peu plus de 20h quand les lumières s’éteignent. Une capsule sonore ouvre le spectacle avec une scène rideau fermé. Dans ces archives sonores, on entend des présentateurs télé annoncer Céline Dion, ses victoires lors de cérémonies de remise de prix. Notamment sa victoire à l’Eurovision en 1988 alors qu’elle représentait la Suisse. Le rideau se lève et dévoile une scène épurée, habitée par les musiciens et le trio d’ouverture. Pour le premier morceau, Ariane Roy, Lou-Adriane Cassidy et Safia Nolin interprètent avec justesse et sensibilité le grand On ne change pas. Elles sont rejoignent pour la toute fin de la chanson par Martine Saint-Clair, Rita Baga, Brigitte Boisjoli et Marie Denise Pelletier. La soirée est lancée !

© Stéphanie Payez

Un concert aux airs de soirée entre ami.es

Le constat est là. Tout le monde connaît Céline Dion. Et tout le monde connaît l’album D’Eux. Alors très vite le public bat le rythme, chantonne. Puis invité par les interprètes se lève de son fauteuil pour danser et célébrer.

Dans une ambiance familière, c’est un karaoké géant qui se met en place. Mais nul besoin d’afficher les paroles sur un écran. Les mots de Jean-Jacques écrits pour Céline, on les a dans la peau. Alors dès le 3e morceau, Regarde-moi, le public s’enflamme. Il poursuit sa danse sur Destin. On a l’impression de revivre une de ces soirées entre ami.es qu’on adore ! Même chose un peu plus tard lorsque s’enchaînent les tubes J’irai où tu iras (avec une apparition de Louis-Jean Cormier pour chanter la partition de Jean-Jacques Goldman) ; Prière païenne ; Pour que tu m’aimes encore. On aimerait que ça ne se termine jamais.

© Stéphanie Payez

Et au coeur de toutes ces voix puissantes, il est une pépite qu’on se doit de souligner. La belle Safia Nolin a reçu à chacune de ses apparitions sur scène, une ovation, méritée tant sa sensibilité et son interprétation était juste et délicate. Mention spéciale à sa dédicace à la Palestine pour sa revisite du morceau S’il suffisait d’aimer. Preuve, s’il en fallait encore une, que l’art est politique.

© Stéphanie Payez