Lors de l’avant-première montréalaise du film Le Grincheux, à l’affiche dès aujourd’hui, nous avons eu la chance d’avoir Marc Labrèche (la voix du Grincheux en français) à nos côtés, alors qu’il découvrait lui-même le produit final de ce long-métrage produit par Illumination Entertainment. Cette troisième adaptation cinématographique se démarque remarquablement.
Étant un fan incontesté du Grinch joué par Jim Carrey, j’étais très curieux de voir quelles seraient les différences entre cette nouveauté et son précurseur. J’ai été, tout comme m’a semblé la salle riant aux éclats, ravi par ce vent de fraicheur. L’histoire, remplie de rebondissements intelligents, a été magnifiquement revisitée tout en gardant son essence d’origine. On lui a inséré davantage de chaleur, de modernité et d’action.
Dans ce cadeau qui arrive pile-poil pour le temps des Fêtes, on redécouvre le personnage vert toujours aussi malin, mais cette fois-ci l’accent est mis sur le fait qu’il est blessé, sensible et seul. Cet ermite, dans sa grotte luxueuse, s’est bâti une carapace pour éviter de revivre les souvenirs douloureux de son enfance qui refont surface lorsque le 25 décembre approche. Après cinquante-trois ans à ruminer à l’écart, une idée monstrueuse lui vient en tête: voler Noël et, par le fait même, le bonheur et la joie de tous les habitants de Chouville qui lui rappellent annuellement à quel point il est seul par leur enthousiasme démesuré pour Noël.
Qu’y a t-il de plus puissant que l’innocence et la naïveté d’un enfant? La simplicité de leurs propos peut parfois être déconcertante: tout ce qui compte vraiment ne s’achète pas. J’ai quitté le cinéma avec l’envie de poser un geste désintéressé. C’est un film touchant, drôle et captivant.
Crédits Photos : Universal Pictures