Basé sur le roman du même titre et écrit par Angie Thomas, La haine qu’on donne , à l’affiche dès aujourd’hui, est réalisé par George Tillman Jr. et met en vedette principalement Amanda Stenberg (Starr Carter), Regina Hall (Lisa Carter, la mère de Starr), Russell Hornsby (Maverick Carter, le père de Starr), Common (frère de Lisa, Oncle Carlos, officier de police)et Anthony Mackie (King, trafiquant de drogue), Algie Smith (Khalil, ami d’enfance de Starr), Lamar Johnson (Seven Carter, demi-frère de Starr), T.J. Wright (Sekany Carter, petit frère de Starr)et K.J. Apa (Chris, ami de Starr).
Il s’agit d’un drame qui se résume comme suit : Starr Carter se promène constamment entre deux mondes: le quartier pauvre où elle vit et l’école riche qu’elle fréquente. L’équilibre difficile entre ces deux mondes est brisé quand Starr est témoin de la descente mortelle de son meilleur ami d’enfance, Khalil ,qui n’avait pas d’arme, aux mains d’un policier. Maintenant, face aux pressions des deux communautés, Starr doit trouver sa voix et se lever pour ce qui est juste.
Grâce à l’amour que ses parents ressentent l’un pour l’autre et qu’ils ont su prodiguer à leurs enfants, ainsi que les valeurs qu’ils leur ont inculquées, ceux-ci ont appris assez jeunes à connaître leurs droits et quoi faire avec. Tout en voyant à leur donner une éducation sérieuse, malgré le ghetto dans lequel la famille habite, ils ont aussi développé au sein de la famille un humour , une complicité presque à toute épreuve.
Malgré le tiraillement racial auquel elle a à faire face, élevée dans un ghetto de noirs où règnent les guerres entre gangs, la drogue et les descentes de police et fréquentant un collège de blancs dans un chic quartier, Starr, seize ans, est à même d’évaluer, quoique difficilement par moments, la justesse des choses et apprendre, au fil des jours-des heures même- à faire la différence ; ce qu’elle prouve sans l’ombre d’un doute à la fin (sans dévoiler le punch), au risque de sa propre vie. Autant Starr a été capable de faire la part des choses autant certains de ses ami(e)s blancs, entre autres son ami Chris , ont été eux aussi capables de faire la part des choses et d’accepter non seulement Starr comme l’une des leurs, mais aussi sa famille.
La jeune Amandla Stenberg est une actrice hors pair, convaincante, mature et belle comme un cœur en plus. Et quel sourire! Elle a le jeu en elle. Et que dire du petit T.S. Wright (Sekany Carter, le petit frère de Starr) qui nous a tous surpris avec le sérieux qu’il a mis à jouer son rôle et comment il nous a tous pris au dépourvu à la fin en nous donnant la chair de poule.
En résumé, il s’agit d’un drame à voir absolument autant pour l’histoire qui y est développée que pour le jeu des acteurs. Chaque rôle est interprété de façon exceptionnelle, même les personnages qu’on aime moins, car il y en a évidemment…
Le film La haine qu’on donne sera à l’affiche dans les cinémas, notamment au Cinéma StarCité Montréal, à compter du 19 octobre prochain.
Crédits Photos : 20th Century FOX
Définitivement un film que j’irai voir !!!