Vendredi 13 juin 2025, les Francos lancent sa 36ᵉ édition dans le Quartier des festivals à Montréal. Il est 20 h tapantes, et sur la scène Loto-Québec, Isabelle Boulay entre en scène avec ses musiciens dans un costume lamé rose à motif léopard, lunettes sur le nez.
La reprise de Madame rêve d’Alain Bashung ouvre le concert devant un public attentif et de tous les âges.

Cette année marque les 25 ans de l’album Mieux qu’ici bas alors forcément, Isabelle Boulay, nous fait plaisir. Le troisième morceau du concert, Parle-moi, rassemble les spectateurs qui reprennent en chœur le refrain. Tout comme le cinquième morceau joué : Jamais assez loin. Un plaisir nostalgique, comme un bonbon souvenir !
Entre les morceaux, Isabelle Boulay s’adresse à son public et raconte. Si elle n’en est pas à ses premières Francos, on apprend tout de même qu’elle a fait partie de la première édition, en 1989, après avoir participé à Cégep en spectacle.

Un concert retraçant les années et les inspirations
Cette heure et demie de concert a retracé les années, les albums et les inspirations qui ont accompagné Isabelle Boulay tout au long de sa carrière. Les grands Luc Plamondon et Richard Cocciante sont nommés (Je t’oublierai, je t’oublierai); le merveilleux Alain Bashung est repris (Osez Joséphine, La nuit, je mens) tout comme le doux Michel Berger avec le morceau Seras-tu là ?.

Isabelle Boulay profite de l’entre-deux morceaux pour se confier à son public, qui écoute avec une grande attention. Ainsi, elle raconte son amour éternel pour le chanteur suisse-allemand Stephan Eicher et de leur première rencontre après une tentative de leur maison de disque commune lorsqu’Isabelle avait 19 ans et que Stephan était invité aux Francos. On le savait, c’est confirmé : entre Isabelle Boulay et les Francos, c’est une grande histoire d’amour ! Et pour le transmettre, elle reprend Tu ne me dois rien avec émotion et puissance vocale.

Et le public le lui rend bien. En témoigne l’effervescence lorsqu’elle annonce une des dernières chansons de son set : Entre Matane et Bâton Rouge.
Les morceaux s’enchaînent, le public danse et chante avec Isabelle Boulay et ses musiciens. Sur la chanson finale du concert, l’osmose se fait. Alors que résonne Le saule, les flashlights des spectateurs s’illuminent et se tournent vers la scène. Un moment de poésie partagé pour terminer cette douce parenthèse.
Crédits photos : Stéphanie Payez, Éklectik Média