It’s a Wonderful Life : le parfait cadeau de Noël !

Le film est diffusé chaque Noël à la télévision, il s’agit d’un splendide classique du cinéma américain et il y a de bonnes chances pour que cela soit le film favori de vos parents et grands-parents. It’s a Wonderful Life (1946) transmet un indéniable message d’amour et d’espoir et figure sur la liste de l’American Film Institute comme l’un des 100 meilleurs films de tous les temps.

Nous sommes en 1945, la veille de Noël, dans la ville de Bedford Falls de l’État de New York et George Bailey pense à mettre fin à ses jours. Il croit avoir commis une faute irréparable et pense que sa vie est détruite. Au même moment, de nombreux habitants de la petite ville prient pour lui et leurs appels sont entendus du ciel. Un apprenti ange gardien, Clarence, est envoyé sur Terre pour aider l’homme en question. George formule le souhait de n’avoir jamais existé et Clarence exauce celui-ci. George réalise très vite que le monde est beaucoup mieux avec lui et qu’il a influencé positivement la vie de beaucoup de personnes. Il retourne chez lui, auprès de sa femme et de leurs enfants, alors que Clarence retourne au ciel et reçoit enfin ses ailes.

It’s a Wonderful Life est basée sur la nouvelle The Greatest Gift de Philip Van Doren Stern et est réalisé par Frank Capra, un réalisateur de renom qui a gagné par trois fois l’Oscar du meilleur réalisateur. Il a travaillé sur des films tels que It Happened One Night (1934), Mr. Deeds Goes to Town (1936) et You Can’t Take It with You (1938). Ce dernier film met en vedette l’acteur James Stewart, avec lequel il a travaillé à de multiples reprises, y comprit pour le film It’s a Wonderful Life. James Stewart y incarne le personnage principal, George Bailey. L’ange est interprété par Henry Travers.

It’s a Wonderful Life reste, dans l’esprit de nombreuses personnes, l’un des meilleurs films de Noël, tout comme son contemporain Scrooge (1951) et ils ont beaucoup en commun. Le film de Frank Capra est influencé par le conte de Charles Dickens, A Christmas Carol. Du point de vue narratif, les deux histoires sont semblables. Les deux œuvres entremêlent le passé, le présent et ce qui aurait pu être.

Dans le conte A Christmas Carol, Ebenezer Scrooge est visité, la veille de Noël, par plusieurs fantômes de son passé et réalise ses fautes, ce qui instigue chez lui une grande transformation et il décide, à partir de ce jour, de faire le bien. Dans le film It’s a Wonderful Life, George Bailey est un homme bon, qui poussé par la malchance et la cruauté d’autrui, tout particulièrement celle de M. Potter qui ressemble à s’y méprendre à ce fameux M. Scrooge; il songe ainsi à mettre fin à ces jours… La veille de Noël, un ange descend du ciel pour l’en empêcher et lui montrer ce que serait la vie de ses proches sans lui.

Les trois esprits venus visiter M. Scrooge sont là pour lui montrer ses mauvais choix, combien son entourage serait plus heureux sans lui, s’il continue ainsi, alors que Clarence est là pour prouver à George combien sa vie est importante et l’impact positif qu’il a eu autour de lui. Le premier homme réalise que malgré tout son argent, il est très pauvre, de par sa solitude et la noirceur de son cœur; le second réalise qu’il n’a pas besoin d’argent et que sa plus grande richesse est sa famille. Chacune de ces deux œuvres est l’antithèse de l’autre.

Elles sont tout aussi différentes que semblables et chacune transmet un message d’espoir, celui de pouvoir changer et faire mieux l’année suivante, ce qui est le vœu le plus courant durant les fêtes de Noël. Chaque personnage a une seconde chance. M. Scrooge, la chance de faire mieux, et George Bailey, celle de continuer à faire le bien et surtout de toujours garder espoir. Une autre raison pour laquelle ces films sont des classiques du temps des fêtes.

Outre une merveilleuse morale, It’s a Wonderful Life possède aussi une distribution éclatante. James Stewart, accompagné d’Henry Travers et Donna Reed, dans le rôle de sa femme, nous captive du début à la fin. James Stewart incarne à merveille l’innocente bonté, qui habite toujours George Bailey, et par la suite la grande détresse qui le pousse à songer au suicide.

Une scène en particulier met en scène la descente aux enfers du personnage. George vient d’apprendre que son oncle a perdu une grosse somme d’argent appartenant aux clients de leur banque. Il tente par tous les moyens de trouver une solution et va même jusqu’à frapper à la porte de son pire ennemi, M. Potter, un homme d’affaires sans scrupule. Il le supplie de lui faire un prêt et celui-ci refuse. La prestation de James Stewart nous brise le cœur et on peut ressentir toute sa détresse alors que tous ses espoirs s’effondrent.

Le film a reçu cinq nominations aux Oscars et gagné un Golden Globes pour le meilleur réalisateur, alors que James Stewart a été nominé comme meilleur acteur. Il n’a malheureusement pas remporté de statuette pour ce film, mais avait précédemment gagné celle-ci pour The Philadelphia Story (1940). De plus, en 1985, les Oscars ont tenu à souligner l’ensemble de sa carrière et lui ont remis un prix honorifique. L’acteur est décédé en 1997, à l’âge de 89 ans, après avoir travaillé avec des artistes de renoms tels que John Ford et Alfred Hitchcock. Il était d’ailleurs un des acteurs fétiches de celui-ci et a joué dans quatre de ces meilleurs films, Rope (1948), Rear Window (1954), The Man Who Knew Too Much (1956) et Vertigo (1958).

It’s a Wonderful Life sera disponible en Blu-ray et 4K Blu-ray au Québec dès le 29 octobre. Le film est originalement en noir et blanc, mais une version en couleur est aussi incluse pour ceux et celles à qui cela plairait.

Crédits Photos : Internet Movie Database

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