L’émission Les chanteurs masqués a officiellement donné son coup d’envoi dimanche dernier sur les ondes de TVA. Une émission spectaculaire où de nombreux personnages font surface dans une chorégraphie pour nous cacher l’identité de la personnalité qui sait chanter.
Sous l’animation de Guillaume Lemay-Thivierge, l’émission offre des performances incroyables munies de topos avec des informations et des fausses pistes afin de rendre la tâche plus difficile aux enquêteurs Sam Breton, Véronic Dicaire, Marc Dupré, Stéphane Rousseau et Anouk Meunier. Afin d’en savoir un peu plus sur l’émission et sur l’expérience de nos enquêteurs, nous avons échangé quelques mots avec eux.
La vision du plateau
À la vue du magnifique plateau et des performances qui nous ont été montrées, nous avons demandé aux enquêteurs qu’elles ont été leurs premières impressions quand ils ont découvert le studio :
Anouk Meunier : J’ai trouvé ça grandiose, inspirant et excitant! C’est un studio qui est tellement rempli d’étincelles et c’est tellement vibrant! C’est vraiment une grosse dose d’adrénaline chaque fois. Les prestations sont impressionnantes et on est fouetté par tant d’éléments. Il y a des acrobaties. Il se passe tellement d’actions et il y a tellement de choses sur ce stage-là. Il y a vraiment un gros travail d’équipe.
Véronic Dicaire : Oh mon Dieu! J’étais ébahie et éblouie! J’étais complètement charmée, mais ce n’est pas pour le studio autant que pour voir les performances. Quand les personnages sortent, chaque tableau de chaque personnage, les mises en scènes, c’est tellement beau! J’ai un peu beaucoup d’enthousiasme, mais ça fait tellement longtemps que je n’ai pas vu de spectacles. J’aime quand le personnage est là et qu’il chante et qu’on voit toute la mise en scène et la voix. On perd nos sens en fait parce que l’image et le son ne vont pas avec le corps.
La stratégie des enquêteurs
La beauté d’avoir 5 enquêteurs dans l’émission, c’est qu’ils ont tous une perception différente du jeu et une stratégie qui leur est propre. Voici ce qu’ils nous ont dit à ce sujet.
Stéphane Rousseau : Ben évidemment, il y a beaucoup d’impro, mais moi je sors des noms et j’y vais beaucoup par élimination. Je me suis mis au début à rayer toute la planète et je rapetisse tranquillement tsé. Je m’aperçois que cette stratégie-là n’a pas tellement porté ses fruits! Ce n’est pas toujours efficace, mais je pense que ça fait rigoler. Pis des fois, c’est parce que je ne veux pas le dire lorsque j’ai une idée de c’est qui derrière, fait que j’essaie de les amener un petit peu ailleurs et de leur montrer que je ne suis pas menaçant. Finalement, je fais un petit uppercut à la fin.
Anouk Meunier : Ça passe tellement vite donc tu te dis qu’il faut être très attentif aux indices parce qu’il y a évidemment les éléments visuels, mais y a aussi les éléments qui peuvent te faire penser à telle chanson. Donc, c’est le visuel, mais également l’écoute. Ils arrivent sur scène, tu vois la prestation et là encore tu penses que c’est telle personne, mais là, la voix ne concorde pas du tout ou au contraire ça peut confirmer. À la limite, des fois, on se fie à certaines mimiques et à la façon de bouger. Moi, il y a des gens pour qui ça m’a aidée.
Sam Breton : J’épluche vraiment ce que je vois, je suranalyse et il faut que je prenne des pauses parfois là. Je me raccroche à ça, car comme je n’ai pas l’oreille à Marc ou à Véro. Je comprends assez rapidement les indices dans les topos.
La découverte du chanteur masqué
Dans le premier épisode, le chanteur masqué qui a quitté l’aventure fut nul autre que Michel Bergeron. Certaines de nos enquêteurs ont été plus fort que les autres. Voici ce qu’ils disent sur leur déclic :
Stéphane Rousseau : Ben n’y en a pas eu de déclic, je croyais vraiment que c’était Régis Labeaume! J’y croyais pour de vrai pis les autres me regardaient avec un regard qui disait : ben voyons donc! Je ne voyais pas les indices dans les topos, ils ne m’ont pas sauté au visage. Je pensais tout le temps à Régis et, ça, ce sont les défauts du début. Je restais coincé avec mon idée. À un moment donné, il faut que tu sois ouvert et voir d’autres choses. Il y a des fausses pistes là-dedans, si tu stick là-dessus tu ne vois pas le reste pis, c’est ça qui m’est arrivé. J’étais vraiment sûr et je me disais que c’est moi qui vais l’avoir et qu’ils sont tous dans le champ. Puis, je me dis que c’était le risque à prendre. Tu peux te rallier à l’équipe et te dire que tu vas y aller avec eux, mais je trouve ça plus drôle de challenger et de me dire que si les 4 se sont trompés et que c’est moi qui aie raison, la victoire est encore plus jouissante.
Sam Breton : J’analyse comment la personne dans le costume va bouger comme le blanchon. Dans l’épisode 1, tu te dis à moins qu’il joue la comédie, je le vois ben que ce n’est pas quelqu’un de 19 ans! Je vois que c’est quelqu’un où ça va y aller un pas à la fois. Fait que j’analyse tout ça.
Un véritable casse-tête
L’envie de découvrir qui se cache derrière les costumes est un véritable casse-tête pour nos enquêteurs qui cherchent encore lorsqu’ils sont chez eux!
Stéphane Rousseau : Je pense qu’il y en a que toute la semaine, ils ne rêvent qu’à ça et moi aussi, mais ça ne me fait pas avancer pour autant (rires)! J’ai comme trop de temps pour y penser.
Véronic Dicaire : Totalement, un soir je suis arrivée chez moi, j’ai déposé mes choses et je me suis dit : Ah maudit , je sais qui est la dinde noire!
Anouk Meunier : C’est vraiment une obsession. Des fois, j’en parle à mon chum et il me dit : encore?! (rires)
Sam Breton : Ça me suit constamment. Je me rappelle que j’ai dit telle affaire dans le topo et ça se peut que je vois une autre affaire après, c’est vraiment interminable. J’y repense constamment!
Des costumes qui séduisent
Au fil de l’émission, les costumes qui défilent sont de plus en plus impressionnants, autant pour les spectateurs que pour les enquêteurs.
Anouk Meunier : C’est sûr que le papillon, je le trouve magnifique. Sinon, l’orignal de métal est super impressionnant. Chaque costume a tellement été réfléchi et tellement travaillé. Les versions québécoises sont vraiment fabuleuses. Chaque fois, on entre dans un univers différent et chaque fois, on nous entraîne dans un gros party un peu plus coloré.
Véronic Dicaire : Oh mon Dieu seigneur! C’est dur à dire parce qu’il y a les chorégraphies qui vont avec les personnes et je me dis que c’est écœurant. Je dois avouer que j’ai un faible pour les costumes qui ont été adaptés pour le Québec comme la poutine et l’orignal de métal. Je trouve ça écœurant qu’on ait mis cette touche-là, comme avec la dinde noire. Ah, les petites maudites! J’en ai partout chez nous (rires)!
Stéphane Rousseau : Y en a énormément, c’est difficile! Ça dépend pour quoi, mais bon, je dois avouer que l’orignal de métal est assez impressionnant. C’est quelque chose, et je n’ai toujours pas trouvé qui se cache à l’intérieur de cette impressionnante et imposante bibitte-là! C’est vraiment un costume que j’ai aimé, mais y en a pas un que je n’ai pas aimé. Ils sont tous très, très beaux.