Ce soir, Stéphane Rousseau a ouvert les portes de la Galerie Yves Laroche pour nous présenter une quinzaine d’oeuvres dont seul l’or en est la couleur prédominante. Cette exposition est un rêve de longue date pour l’artiste qui considère la peinture comme quelque chose de viscérale.
Dans ses toiles, Rousseau exprime ses émotions, ses peurs et ses démons, et le point de départ passe souvent par son état d’esprit du moment que ce soit la joie, la tristesse ou la colère. C’est en partant de ses sentiments qu’il se plonge dans une esquisse, un sketch et crée ensuite un personnage qui, la plupart du temps, le représente dans ses questionnements tels que ce qu’il veut raconter, où il veut aller pour enfin mettre tout ça ensemble et créer un équilibre. C’est d’ailleurs l’équilibre qui va faire en sorte que Stéphane va rendre un dessin de l’état papier à l’état de toile et se rendre plus loin avec celui-ci.
Bien que les thèmes que l’on observe semblent être plus dans la pénombre, le bonheur se glisse également dans les toiles du peintre comme le fait de représenter un couple qui, malgré toutes les aspérités, s’aime quand même. Ça ne tient pas à grand chose mais ça tient, et c’est un peu ça le bonheur comme il nous l’a confié. Connu davantage pour son humour légendaire, l’humoriste donne la même importance à ces deux arts de prédilection car chacun d’eux nourrit l’autre et ont une base communicante. Il laisse des clins d’oeil dans ses oeuvres où l’on peut entrevoir que ce n’est pas si sérieux que ça même quand les sujets le sont, tout comme sur scène où l’esthétisme est importante pour lui et où l’on retrouve toujours une mise en scène soignée qui vient de son parcours visuel.
L’exposition Origine sera ouverte au public du 21 novembre au 14 décembre.
Crédit photos : Stéphanie Payez/Éklectik Média
Fantastique t’es œuvres au château Frontenac c’est là que nous avons découvert ton autre talent🙏👍👍👍🧐😃.