Mercredi soir, le Théâtre Paradoxe nous invitait à une soirée-bénéfice mettant à l’honneur l’Auberge Madeleine qui se donne pour mission d’accueillir les femmes ayant des soucis d’itinérance. Sous l’animation de la chroniqueuse Judith Lussier, les artistes Fanny Bloom, Beyries, Frannie Holder, Safia Nolin et Charlotte Cardin se sont suivies à tour de rôle pour mettre à l’honneur les femmes.
Dans une interprétation d’Une sorcière pas comme les autres que l’on peut retrouver dans l’album de La Renarde, sur les traces de Pauline Julien, Fanny Bloom a ouvert la soirée en vivant, une nouvelles fois, les mots d’Anne Sylvestre. Beyries a pris place, à son tour, pour partager dans un piano-voix deux titres de son album Landing dont la touchante Maman pour laquelle l’auteure-compositrice-interprète nous a littéralement touchés via sa vulnérable proximité.
Entre les quelques mots de la directrice générale de l’Auberge Madeleine, Mélanie Walsh, Frannie Holder a pris possession de la scène pour nous emmener dans son univers tantôt rap tantôt électro. Dans sa timidité légendaire, Safia Nolin nous a livré, à son tour, des titres de son dernier album dont la pièce éponyme Dans le noir ainsi que Lesbian break-up song qu’elle a partagée, cette fois, aux côtés de Charlotte Cardin.
En fière porte-parole, Charlotte considère l’Auberge Madeleine comme étant bien plus qu’une fondation à ses yeux puisque son grand-père était trésorier de l’Auberge pendant plusieurs années. Soutenir cette cause est comme une manière, pour elle, de prendre la relève et de lui rendre hommage. Pour terminer la soirée en beauté, l’artiste nous a interprété plusieurs pièces de son répertoire comme la magnifique Faufile qu’on ne se lasse pas d’entendre.
Pour nous donner une dose de testostérone, Charlotte a invité son ami Aliocha à la rejoindre pour qu’ensemble il nous laisse sur la douce Étreintes de Daniel Bélanger.
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