C’est dans une ambiance guindée que les Cowboys Fringants et l’Orchestre Symphonique de Montréal s’allie pour un dernière représentation sur la fabuleuse scène de la Maison Symphonique de Montréal. Le maestro Simon Leclerc nous accueille avec une mélodie qui met l’eau à la bouche aux spectateurs. Karl Tremblay, le chanteur s’avance sur scène. La soirée commence en grand avec la première chansons Droit devant de l’album L’Amérique pleure dans un réarrangement plus doux avec des instruments à vents. Les autre membres du groupe entre en scène, à partir de la quatrième chansons pour Marie-Annick Lépine, la violoniste, et la cinquième chanson pour le Jean-François Pauzé, le guitariste, et Jérôme Dupras, le bassiste.
De plus, vu que le groupe est accompagné d’un orchestre, ses deux acolytes J-F et Jérôme, feront tout au long du spectacle des espiègleries pour donner un ton plus léger dans la performance austère de l’orchestre symphonique. Nous voyons un J-F faisant la deuxième voie au chansons, gigant, se transformant en animateur de foule avec son mégaphone pour la chanson Manifestation et se déguisant en singe pour faire une petite danse au début du spectacle. Pour Jérôme, il accompagne son camarade J-F pour la danse déguisé en singe. Il joue avec l’orchestre pour certaine pièce à la basse et distribue des verres de vin à tous à la fin d’une chanson. Il y aura aussi un duel de percussion avec l’un des musiciens d’orchestres et le bassiste. Ça détend l’atmosphère de rigueur de l’orchestre.
La violoniste Marie-Annick nous surprend avec un magnifique solo de violon dans la chanson 8 secondes. Nous la voyons performer avec le violon, l’accordéon, et la mandoline. Elle se dégage toujours de l’orchestre et enrichies les pièces par la mélodie de son instrument. Pour cette représentation, les arrangements musicale de l’Orchestre Symphonique ont plein de petite référence à la musique classique. Pour commencer la chanson En berne, le chef d’orchestre conduit les musiciens pour jouer Sonnerie aux morts Américains. C’est une mélodie qui fait référence aux morts militaires américains dont nous connaissons l’aire à cause des nombreuses fois qu’elle est utilisé dans les films. Nous reconnaissons aussi la pièce classique Night on bald Mountain de Mussorgsky jouer à la fin de la chanson Plus rien. Ce sont deux passages grandiose qui représente bien le message de la chanson.
Pour introduire une chanson, Karl nous dit qu’il n’aurait jamais cru possible de jouer cette pièce avec un orchestre. C’est au première note que nous comprenons qu’il parle de la chanson Épique Éric. Disons que le contraste des paroles de la chanson avec le côté formelle d’un orchestre contraste beaucoup. La chanson est interprété magnifiquement. De plus le groupe accueille deux invités spéciaux du répertoire classique pour interpréter la chanson Marine Marchande et Une autre journée se lève. Pour Marine Marchande, la sollicite Lyne Fortin, la voie féminine, fait un duo avec Karl Tremblay. Pour la chanson Un autre jour qui se lève, c’est à Dominique Martin, baryton, qu’on doit la performance.
C’est deux acteur spéciaux donnent une pause à Karl Tremblay. Le chanteur, dont on sait qu’il est en traitement pour le cancer, ne manque pas de nous surprendre dans son interprétation et son énergie. Ce spectacle est un mélange de performance musical autant classique et opéra avec les pièces des Cowboys Fringants. Aussi, le groupe amène les spectateurs à vivre la musique. Il nous demande de clapper des mains, de chanter les refrains et de danser.
Pendant la pièce Manifestation, il lance des gazous dans la foule pour que celle-ci l’accompagne. Pour Les étoiles filantes, la foule ouvre leur lampe de poche de cellulaire pour créer l’ambiance qui va avec la chanson. Pour certaine pièce, il demande aux spectateurs de redevenir plus calme et sérieux pour que le spectacle continue. Le public embarque dans le spectacle et se laisse porter par la musique. Il acclame la performance avec plusieurs “standing ovation”. Pour cette magnifique célébration des chanson de Les Cowboys Fringants avec l’Orchestre Symphonique de Montréal y a encore tant à dire et plus à témoigner. Tant d’émotion dans une soirée. Le public a assisté à une grande messe.